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A GUIDE TO THE CIVIC HERALDRY OF ENGLAND Up to the First World War
Dans A Guide to the Civic Heraldry of England, Ray Westlake a rassemblé une collection complète de sceaux et d'armoiries utilisés par les comtés, les villes et les communes d'Angleterre. Une grande partie de l'histoire locale est exprimée dans les dispositifs utilisés par ces lieux.
Ce fait, ainsi que la possibilité d'apprécier de belles œuvres d'art, est l'objectif principal de ce livre. L'héraldique possède son propre langage, mais pour les besoins de cet ouvrage, des descriptions simples ont été utilisées. De la ville d'Abingdon, dans le Berkshire, au comté de Yorkshire, près de 500 lieux sont mentionnés, leurs sceaux et leurs armoiries décrits et appuyés par plus de 570 illustrations.
A Guide to the Civic Heraldry of England sera un outil de référence utile pour ceux qui s'intéressent à l'héraldique, à l'histoire locale et à l'histoire militaire.
J'ajoute ce dernier point, car de nombreux éléments utilisés se sont retrouvés sur les insignes portés par l'armée britannique. Nous les voyons partout, en pierre, en métal et en bois.
Ils se trouvent au-dessus des entrées des mairies, sur les murs des bibliothèques, des palais de justice et sur les portes des refuges. Les crématoriums en portent, tout comme les cabanes des gardiens de parcs, les flancs des autobus, les chariots à poussière et les bureaux des poids et mesures. Les concierges des HLM les portent sur leur chapeau.
Ils existent aussi en papier. Les demandes de tarifs en portent, tout comme les lettres de la mairie qui, avant les coupes budgétaires, étaient imprimées en relief sur du papier fin. De là, des lions, des cerfs, des taureaux féroces, des loups avec des chaînes autour du cou, des chiens avec des colliers, des bêtes réelles et mythiques nous regardent.
À dextre et à senestre, ils sont solidement perchés sur des couronnes héraldiques, à côté de devises inscrites sur des parchemins ornés. De sable, de sinople, de gueules et d'azur : des gerbes de blé, des coquilles Saint-Jacques, des fleurs de lys, des mitres d'évêque, des livres ouverts illustrant le savoir, des roues et des rouages pour l'industrie ornent les écus (entiers, divisés ou écartelés) qu'ils gardent.
Des armoiries civiques, certaines anciennes et "officielles", d'autres issues de la fantaisie, peut-être, d'un ancien maire. Leurs registres d'adoption sont perdus depuis longtemps et, s'ils ont jamais été écrits, ils sont aujourd'hui cachés dans les registres de procès-verbaux poussiéreux et les archives des autorités locales.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)