Guerre des monnaies V : La pluie qui s'annonce - Aperçu des défis économiques

Guerre des devises V : La pluie qui vient (Song Hongbing)

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Titre original :

Currency Wars V: The Coming Rain

Contenu du livre :

La capacité de réflexion des gens est souvent paralysée face à l'abondance d'informations et à la myriade d'opinions. Les données critiques sont noyées dans les données parasites, les détails importants sont confondus avec des minuties, les pathologies profondes sont confondues avec des pathologies superficielles, le raisonnement fondamental est ligoté par une logique triviale, l'analyse perd ses repères et le jugement s'égare. En fin de compte, l'illusion remplace la vérité.

C'est particulièrement vrai dans le domaine économique.

Cinq ans après la fin de la crise financière de 2008, les avis sur l'évolution future de l'économie mondiale sont toujours partagés. L'assouplissement quantitatif américain a-t-il été efficace ou non ? Le dépassement de la monnaie mondiale est-il une bénédiction ou une malédiction ? Les marchés financiers deviennent-ils plus sûrs ou plus dangereux ? La reprise économique a-t-elle été régulière ou de courte durée ? En bref, le monde s'éloigne-t-il progressivement de la dernière récession ou accélère-t-il sa chute vers la prochaine crise ?

Toutes les activités dans lesquelles l'humanité s'est engagée ont toujours tourné autour de deux tâches fondamentales, l'une étant la création de richesses et l'autre la distribution de richesses, dont découlent toutes les autres activités. Qu'il s'agisse de créer des richesses ou de les distribuer, l'avidité de l'homme a toujours été la source de son énergie ultime. Le "bien dans l'avidité" est à l'origine des progrès technologiques qui permettent d'économiser de l'énergie, de réduire le temps, de diminuer l'intensité et d'accroître le plaisir, ce qui se traduit par une augmentation continue de la productivité et une création de richesses plus prospère. Cependant, l'avidité insatiable de la cupidité peut inspirer la tromperie, la spéculation, la fraude, les gains rapides et l'extravagance, qui à leur tour étouffent les progrès de la productivité, conduisent à une distribution déformée de la richesse et réduisent la vitalité économique de la société.