Note :
Le livre de Lee Stringer offre une perspective puissante et philosophique sur le sans-abrisme, en détaillant son expérience personnelle de la dépendance et de la vie dans la rue. Le récit donne un aperçu de la complexité de la vie des sans-abri, en présentant à la fois les luttes et les histoires de divers individus, tout en réfléchissant au propre parcours de Stringer vers la guérison.
Avantages:Le livre est salué pour son écriture puissante, sa narration captivante et ses réflexions sur la dépendance et le sans-abrisme. Les critiques apprécient l'honnêteté brute, l'humour et les réflexions philosophiques de Stringer, qui présente un style captivant et immersif qui trouve un écho chez de nombreuses personnes. Il offre une perspective nouvelle qui incite les lecteurs à voir les sans-abri comme des personnes complexes et à multiples facettes.
Inconvénients:Certains lecteurs ont noté que le récit était parfois décousu, manquant de cohésion et de profondeur dans certains domaines, ce qui donne l'impression qu'il est précipité ou sous-développé. D'autres ont exprimé le souhait d'avoir plus de détails sur le processus de rétablissement de Stringer et sur les défis auxquels sont confrontés les sans-abri. Le style mémorial du livre ne satisfera peut-être pas ceux qui recherchent un commentaire social complet sur le sans-abrisme.
(basé sur 36 avis de lecteurs)
Un livre remarquable du New York Times
Que Lee Stringer décrive « le coin de Dieu », comme il appelle la 42e rue, ou son amie Suzy, une prostituée et une « touriste en retard » dont il garde parfois le nourrisson, qu'il raconte ses expériences au Street News, où il a commencé à colporter le journal pour un salaire de subsistance, puis a écrit des articles, et a servi pendant un certain temps comme rédacteur en chef de la presse mensongère, Qu'il s'agisse de ses aventures dans la tristement célèbre prison Tombs de New York, des travaux d'intérêt général qu'il a effectués ou du fait qu'il a dormi la nuit dans les tunnels sous la gare de Grand Central et ramassé des boîtes de conserve le jour, ce livre est riche en petits actes de bonté, d'humour et même d'héroïsme, à côté de la violence et du désespoir attendus de la vie dans la rue. Il y a toujours de la place, écrit Stringer, « au milieu des paillettes des bijoux des costumes... pour un autre diamant à l'état brut ».
Deux événements dominent Grand Central Winter comme des sentinelles : La découverte du crack par Stringer et le virus de l'écriture qu'il a attrapé. Entre ces deux activités très différentes et pourtant étrangement similaires, la vie de Lee s'est déroulée, au cours des années 1980, sous la forme d'une odyssée, d'une lutte épique pour trouver un sens et le bonheur en des temps arides. Il a fini par vaincre la première addiction avec l'aide d'un programme de traitement. La seconde, l'écriture, le poursuit toujours.
L'une des nombreuses réussites de ce livre est que Stringer est capable de transmettre quelque chose de la vitalité et de la complexité d'une vie sans avenir. Le lecteur en sort en fredonnant sa mélodie, une mélodie plus sage que désespérée, moins axée sur la honte que nous ressentons lorsque nous sommes confrontés à une image des moins fortunés, et plus sur la joie que nous ressentons lorsque nous faisons l'expérience de notre humanité partagée.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)