Note :
Gabi, a Girl in Pieces est une histoire de passage à l'âge adulte racontée à travers le journal intime de Gabi, une lycéenne mexicaine-américaine. Le livre explore divers thèmes, notamment l'identité, la positivité du corps, l'intersectionnalité culturelle et les défis auxquels sont confrontés les adolescents d'aujourd'hui. Les lecteurs apprécient la description authentique des luttes et de la croissance de Gabi, bien que certains pensent que l'histoire aborde trop de sujets sans les développer pleinement.
Avantages:⬤ Le style narratif, qui utilise des entrées de journal intime, donne un aperçu engageant et intime de la vie de Gabi.
⬤ Il aborde de manière authentique les thèmes complexes de l'identité, de la positivité du corps et des expériences culturelles.
⬤ Le personnage de Gabi est racontable et offre une perspective nouvelle sur la vie d'une adolescente.
⬤ Le livre trouve un écho auprès de lecteurs d'origines et d'âges différents, ce qui en fait une lecture recommandée pour les jeunes adultes et au-delà.
⬤ De nombreux lecteurs apprécient l'humour et la profondeur émotionnelle des expériences de Gabi.
⬤ Certains lecteurs estiment que le livre a essayé d'aborder trop de sujets lourds, laissant de nombreuses intrigues sous-développées.
⬤ Les critiques portent sur le renforcement potentiel des stéréotypes liés aux personnages latino-américains et à leurs antécédents culturels.
⬤ Quelques critiques notent que certains points de l'intrigue ou choix de personnages peuvent être irréalistes ou frustrants.
⬤ La complexité des thèmes abordés peut déconcerter les lecteurs qui ne sont pas familiers avec les luttes décrites.
(basé sur 119 avis de lecteurs)
Gabi, a Girl in Pieces
Les meilleurs livres de 2014 du School Library Journal.
Booklist Best Books of 2014.
2015 YALSA Quick Pick for Reluctant Young Adult Readers, sélection Top 10.
2015 YALSA Best Fiction for Young Adults.
Dans ce livre révolutionnaire, lauréat du prix William C. Morris pour un premier livre pour jeunes adultes, la vie de Gabi est un désastre - sa famille, ses amis, ses tentatives de vie amoureuse - mais l'écriture l'aide, d'autant plus qu'il s'avère qu'elle est plutôt douée pour la poésie.
Gabi Hernandez raconte sa dernière année de lycée dans son journal : les demandes d'inscription à l'université, la grossesse de Cindy, le coming out de Sebastian, les garçons mignons, la dépendance de son père à la méthamphétamine et la nourriture dont elle a envie. Et surtout, la poésie qui l'aide à forger son identité.
24 juillet.
Ma mère m'a appelée Gabriella, en l'honneur de ma grand-mère qui, par coïncidence, ne voulait pas me rencontrer à ma naissance parce que ma mère n'était pas mariée et vivait donc dans le péché. Ma mère m'a raconté de très nombreuses fois comment, lorsqu'elle a avoué à ma grand-mère qu'elle était enceinte de moi, sa mère l'a battue. L'A BATTUE ! Elle avait vingt-cinq ans. Cette histoire est à la base de mon éducation sexuelle et m'a rappelé pourquoi il est important d'attendre d'être marié pour y renoncer. Maintenant, chaque fois que je sors avec un homme, ma mère me dit : "Ojos abiertos, piernas cerradas" (yeux ouverts, jambes fermées). Les yeux ouverts, les jambes fermées. La discussion sur les oiseaux et les abeilles ne va pas plus loin. Et cela ne me dérange pas. Mais je ne suis pas forcément d'accord avec le fait d'attendre d'être marié. Nous sommes en Amérique et au XXIe siècle, pas au Mexique il y a cent ans. Mais, bien sûr, je ne peux pas le dire à ma mère parce qu'elle penserait que je suis méchante. Ou pire : que j'essaie d'être blanche.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)