Note :
Les critiques du livre de Mme Kellie Carter Jackson soulignent sa profonde contribution à la compréhension du rôle des Noirs dans l'abolition de l'esclavage, en mettant l'accent sur leur action et leur influence dans la lutte pour la liberté. L'ouvrage est salué pour sa richesse de détails, ses recherches approfondies et la perspective stimulante qu'il offre sur une histoire souvent négligée.
Avantages:L'ouvrage est bien documenté, captivant et présente un récit puissant centré sur les contributions des hommes et des femmes noirs au mouvement abolitionniste. Il remet en question des idées fausses sur l'histoire et apporte une correction nécessaire aux récits dominants, ce qui en fait une lecture passionnante tant pour les universitaires que pour les lecteurs en général. De nombreux critiques ont trouvé ce livre édifiant, opportun et stimulant, soulignant son importance dans les discussions contemporaines sur la race et l'histoire.
Inconvénients:D'autres ont estimé que le livre ne présentait pas d'informations nouvelles et qu'il s'agissait d'une reprise de thèmes familiers concernant la violence et la rébellion dans la saga abolitionniste. Quelques critiques ont suggéré que le contenu a été mieux exploré par d'autres historiens, ce qui implique que l'ouvrage ne fait pas progresser de manière significative l'érudition dans ce domaine.
(basé sur 16 avis de lecteurs)
Force and Freedom: Black Abolitionists and the Politics of Violence
Depuis ses origines, dans les années 1750, le mouvement abolitionniste américain, dirigé par des Blancs, a adhéré aux principes de la "persuasion morale" et de la résistance non violente, à la fois comme principe religieux et comme stratégie politique.
Mais dans les années 1850, la population d'Américains réduits en esclavage avait augmenté de façon exponentielle, et des mesures législatives telles que la loi sur les esclaves fugitifs (Fugitive Slave Act) et l'arrêt de 1857 de la Cour suprême dans l'affaire Dred Scott ont effectivement annulé tous les droits que les Noirs américains détenaient en tant qu'esclaves ou en tant que personnes libres. Alors que les conditions de vie des Afro-Américains se détérioraient, les leaders abolitionnistes noirs ont adopté la violence comme seul moyen de sortir les Nordistes de leur apathie et de déclencher une guerre antiesclavagiste.
Dans Force and Freedom, Kellie Carter Jackson propose la première analyse historique exclusivement axée sur l'utilisation tactique de la violence par les activistes noirs de l'antebellum. Grâce à des discours publics enflammés, à la presse noire en plein essor et à la formation de milices, les leaders abolitionnistes noirs ont mobilisé leurs communautés, contraint à une action nationale et attiré l'attention de la communauté internationale. S'inspirant des précédents et du pathos des révolutions américaine et haïtienne, les abolitionnistes afro-américains ont utilisé la violence comme langage politique et comme moyen de provoquer un changement social.
Selon Carter Jackson, c'est par la violence tactique que les leaders abolitionnistes noirs ont accompli ce que les abolitionnistes blancs non violents n'avaient pas pu faire : créer les conditions qui ont rendu la guerre civile nécessaire. Force and Freedom emmène les lecteurs au-delà de la politique honorable de la persuasion morale et du romantisme du chemin de fer clandestin pour explorer les décisions, les stratégies et les actions angoissantes des abolitionnistes noirs qui, bien que dépourvus de voix politique officielle, ont néanmoins été à l'origine d'un changement social et politique monumental.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)