Trading Women, Traded Women: A Historical Scrutiny of Gendered Trading
Pour le lecteur érudit, c'est un truisme de dire que le commerce, dans son sens le plus large (échange, tractation), est la base de la société humaine, il fait partie de l'interaction humaine qui est la texture même de la société. L'anthropologue français Claude L vi-Strauss a démontré dans son essai fondamental Les structures élémentaires de la parenté que la société humaine repose sur l'échange de femmes par des hommes.
Mais les femmes ne sont pas seulement l'objet passif de ce commerce entre les hommes. Elles essaient également, et réussissent souvent, à échanger des biens et des idées, et à changer leur position de sujet en prenant le dessus dans cet échange crucial.
Peu d'attention a été accordée à la sexospécificité du lien entre le commerce et les Lumières britanniques et à son influence ultérieure sur l'histoire des femmes et/ou les représentations littéraires ou visuelles des femmes par des femmes ou des hommes. Les auteurs de cette collection s'intéressent aux femmes en tant qu'objets physiques ou symboliques échangés, en tant que femmes subversives commerçant en dépit des stéréotypes culturels et sociaux, et en tant que femmes autonomes dans le commerce culturel, politique et social.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)