Note :
Le livre « Forgery and Memory at the end of the first Millenium » de Levi Roach est salué pour ses recherches approfondies et son style engageant, qui le rendent accessible et instructif pour les lecteurs intéressés par la falsification littéraire médiévale. Chaque chapitre offre un contexte précieux et des analyses bien structurées de divers cas de falsification, soulignant l'importance de l'histoire institutionnelle et de l'écrit.
Avantages:⬤ Bien documenté et bien écrit
⬤ chaque chapitre offre un contexte précieux et se suffit à lui-même
⬤ il allie l'érudition à la lisibilité
⬤ il est rédigé dans un style agréable et engageant
⬤ il couvre des aspects moins discutés de l'Europe médiévale et présente une vue d'ensemble de l'Angleterre anglo-saxonne
⬤ il met l'accent sur la complexité de l'identification des falsifications historiques.
Certains aspects sont techniques et peuvent nécessiter une lecture attentive ; les lecteurs peuvent trouver que le niveau d'intérêt varie selon les régions abordées.
(basé sur 2 avis de lecteurs)
Forgery and Memory at the End of the First Millennium
Une exploration approfondie de la falsification documentaire au tournant du premier millénaire
Forgery and Memory at the End of the First Millenium jette un regard neuf sur la falsification documentaire et la mémoire historique au Moyen Âge. Aux Xe et XIe siècles, les maisons religieuses de toute l'Europe ont commencé à falsifier des textes pour améliorer les documents locaux à une échelle sans précédent. Comme l'illustre Levi Roach, la vague de falsification qui en a résulté a signalé des changements majeurs dans la société et la culture politique, changements qui allaient jeter les bases de l'ancien régime européen.
S'appuyant sur les traditions documentaires de France, d'Angleterre, d'Allemagne et d'Italie du Nord, Roach examine cinq séries de textes falsifiés afin de démontrer comment les documents falsifiés produits à cette époque ont permis d'exprimer de nouvelles identités collectives au sein de l'Église et au-delà. Surtout, il montre comment cet engouement pour la falsification révèle de nouvelles attitudes à l'égard du passé et du présent - une fascination naissante pour les signes de l'antiquité. Ces conclusions révisent les récits traditionnels sur le développement de l'antiquariat à l'époque moderne, en montrant que les faussaires médiévaux étaient tout aussi sophistiqués que leurs successeurs de la Renaissance. Les faussaires médiévaux s'intéressaient simplement à des sujets différents - l'histoire de l'Église et de leurs royaumes locaux, plutôt que le monde littéraire de l'Antiquité classique.
Histoire comparative des documents falsifiés à un tournant crucial du Moyen Âge, Forgery and Memory at the End of the First Millenium offre de précieuses indications sur la manière dont les institutions et les individus ont réécrit et réimaginé le passé.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)