Fauna
Fauna suit l'exemple du cochon à la peau de lard avec une ménagerie d'histoires tordues sur la vie et l'époque de nos compagnons d'infortune. Il y a des cochons d'Inde dans le monde souterrain, des éléphants dans un monde virtuel, des oiseaux vengeurs d'un monde lointain, et bien d'autres choses encore. Les humains ne pourront se cacher nulle part.
David Hartley nous montre une façon délicieusement nouvelle de voir qui devraient, en réalité, être nos amis les plus proches"- Nik Perring (Auteur de Not So Perfect, Freaks !)
"Extrêmement originales, ces histoires sont parfois dérangeantes, absurdes et sombrement comiques, et refusent de se conformer aux contraintes du temps et de l'espace. Un recueil surprenant qui ne demande qu'à être lu à haute voix. Hartley est un conteur brillant, avec le genre d' imagination qui vous laisse un peu sur votre faim.
imagination qui vous fait craindre pour votre propre sécurité"- Lucie McKnight Hardy (Auteur de Water Shall Refuse Them)
Je n'ai jamais rien lu de comparable à ces nouvelles brillantes, sombres et souvent féeriques. La tension se trouve ici sur les bords et les frontières : humain/animal, naturel/fabriqué par l'homme, bonheur/horreur. Avec humour et une incroyable polyvalence dans la voix et le style - sans parler des lapins qui piratent la technologie et des chevaux qui voyagent dans le temps - Hartley nous demande de regarder attentivement notre propre monde et de ne jamais, au grand jamais, sous-estimer les animaux. "Tania Hershman, auteur de Certains d'entre nous brillent plus que d'autres et de Ma mère était un piano droit.
Extrait :
Un panda est apparu dans notre rue
Un panda est apparu dans notre rue, embroché sur la balustrade devant ma maison. Laissez-moi vous dépeindre la situation : il y a la route devant ma maison, puis cette longue bande d'herbe, et enfin les maisons d'en face. Tout autour de la pelouse, il y a des barrières sur lesquelles les enfants peuvent taper avec leurs ballons de football, et ce panda était là ce matin-là, coincé sur une rangée de pointes, juste en face de ma maison.
Je me suis donc approché et j'ai dit aux enfants qui jouaient dehors : "Qui est ce panda, les gars ? Ils m'ont répondu : "Je ne sais pas, je ne sais pas" et ils n'avaient pas l'air de s'en préoccuper. Alors j'ai frappé chez ma voisine, Gail, et elle est sortie et je lui ai dit : Gail. Regarde ça. Un panda. Et elle est comme : hmm, oh ouais ouais. Alors, comment se porte Jon, tu vas bien ?
Mais je lui dis : Gail, c'est un panda ! Qu'est-ce qu'on fait ? Et elle me dit : laisse-le, c'est juste un jouet d'enfant.
Et c'est là que j'ai compris. Les gens de la rue ne voyaient pas la même chose que moi. Ils voyaient un jouet en peluche, comme un ours en peluche, avec de la fourrure synthétique et des yeux en perles de verre. Moi, je voyais autre chose. Je voyais un panda en chair et en os embroché sur une rangée de pics de la balustrade. Et le pauvre bougre était encore en vie.
Il y avait du sang sur le sol et le panda se tortillait et pleurait un peu. Je ne savais pas quoi faire. J'ai pensé à essayer de le soulever, mais il ne faut pas le faire au cas où on toucherait une artère. Ou bien il pourrait se mettre en colère et commencer à m'attaquer, ou bien il pourrait s'enfuir et blesser un enfant. J'ai donc pensé à appeler la SPA, Jon, mais si je suis le seul à voir que c'est un vrai panda, ils pourraient finir par m'enfermer. Alors, je l'ai laissé. Je suppose que j'ai pensé que quelqu'un d'autre s'en apercevrait, ou qu'il se libérerait tout seul ou quelque chose comme ça.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)