Parallel Equators
La nouvelle collection de Nathan Shepherdson, parallel equators, est un livre en cinq sections, sous les cinq voyelles, et à travers les cinq appareils d'une main.
Il tente de renvoyer ses messages à un (ou plusieurs) expéditeur(s) enfermé(s) quelque part dans un brouillard de vérités accidentelles. Les mots voyagent à un rythme irrégulier dans une promenade à travers un alphabet dissociatif de concepts et d'images.
Les ongles, le silence, le verre, les feuilles, les paupières, l'absence, les poumons et les points s'enchevêtrent comme des « types de corps » dans ce langage idiosyncrasique. Les motifs répètent le moi. Les transcriptions des conversations entre l'élégie et la mémoire possèdent une cadence naturelle qui compte les molécules d'oxygène dans l'étrange boulier de la vie.
Les poèmes de Shepherdson sont des mosaïques de doigts, des ingrédients secs qui retiennent leur souffle, pour ne pas couler, alors qu'ils se déposent inopinément sur des surfaces de papier mouillées. Shepherdson est-il un pragmatique bien ancré, guidé par des métaphores, ou un fantaisiste tranquille et bien intentionné, qui s'en va chaque jour, serviette à la main, à la rencontre d'Héraclite pour une baignade dans l'après-midi ?
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)