Note :
Les critiques font l'éloge de ce livre pour ses recherches approfondies et sa perspective perspicace sur la fin de la guerre froide, en particulier sur les interactions de l'administration Reagan avec l'URSS. Les lecteurs saluent la profondeur des informations et la qualité de l'écriture.
Avantages:Recherche méticuleuse et approfondie, perspective perspicace sur les événements historiques, bien écrit, riche en informations, révèle de nouvelles découvertes d'archives.
Inconvénients:Aucune mention dans les critiques.
(basé sur 2 avis de lecteurs)
Engaging the Evil Empire: Washington, Moscow, and the Beginning of the End of the Cold War
Dans une approche qui redéfinit la narration, Engaging the Evil Empire Engaging the Evil Empire modifie radicalement la façon dont nous considérons le début de la fin de la guerre froide. En retraçant les événements clés des relations américano-soviétiques entre 1980 et 1985, Simon Miles montre que l'engagement secret a cédé la place à une conversation ouverte, les deux superpuissances ayant déterminé que la diplomatie ouverte était le meilleur moyen de faire avancer leurs propres objectifs, essentiellement concurrentiels. Miles retrace l'histoire de ces années dramatiques, au cours desquelles le président Ronald Reagan a constamment appliqué une approche disciplinée de la carotte et du bâton, tendant la main à Moscou tout en excoriant le système soviétique et en renforçant les capacités militaires des États-Unis.
L'idée reçue dans les cercles diplomatiques est que le début de la fin de la guerre froide a résulté d'un changement de préférences politiques et que le président Reagan en particulier a opté pour une approche diplomatique plus conciliante et moins belliqueuse. En réalité, comme le montre clairement Miles, Reagan et les hauts responsables du Conseil national de sécurité avaient estimé que les États-Unis disposaient d'une marge d'erreur stratégique qui leur permettait de s'engager ouvertement avec Moscou.
La stratégie globale des États-Unis s'est développée en même temps que celle de l'Union soviétique. Engaging the Evil Empire couvre cinq années critiques de l'histoire de la guerre froide, au cours desquelles les dirigeants soviétiques ont tenté de réduire les tensions entre les deux nations afin d'obtenir une marge de manœuvre économique et, pour garantir la stabilité politique intérieure, de donner la priorité aux dépenses consacrées au beurre plutôt qu'aux armes à feu. Le récit audacieux de Miles détourne les historiens de la guerre froide de l'attention exclusive portée à Washington en se concentrant sur les années de communication par canaux détournés et de débats stratégiques internes à Moscou ainsi qu'à Prague et Berlin-Est.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)