Note :
Le livre « On the Run in Siberia » de René Willerslev est une histoire vraie captivante mêlant aventure, anthropologie et survie dans la nature sibérienne. Willerslev, un jeune anthropologue, s'immerge dans la vie du peuple Yukaghir, dans le but de l'aider à commercialiser directement ses fourrures de zibeline ; cependant, ses efforts le mettent en danger dans le paysage tumultueux de l'ère post-soviétique.
Avantages:Un récit captivant avec des connaissances ethnographiques approfondies, des éléments d'aventure palpitants et des aperçus uniques de la culture Yukaghir. Les lecteurs trouvent le mélange d'histoire, d'anthropologie et de survie personnelle fascinant, mettant en lumière les défis de l'auteur et les dures réalités auxquelles sont confrontées les communautés indigènes. Le livre est bien accueilli et constitue un excellent achat.
Inconvénients:Certains lecteurs peuvent trouver que les dures réalités des conditions de vie des Yukaghir et les défis politiques sont écrasants. L'intensité de l'aspect survie peut ne pas plaire à tout le monde. En outre, le contenu du livre peut être considéré comme une niche, s'adressant principalement à ceux qui s'intéressent à l'anthropologie, à l'aventure et à la culture sibérienne.
(basé sur 9 avis de lecteurs)
On the Run in Siberia
Si je m'étais laissé guider par la seule raison, je serais certainement mort quelque part dans la taïga sibérienne.
La taïga sibérienne : une immense région forestière d'environ 4,5 millions de kilomètres carrés, qui s'étend des monts Oural à la mer de Béring, d'une beauté à couper le souffle et qui est la région habitée la plus froide du monde. Les températures hivernales chutent à 97 degrés au-dessous de zéro, et sous le permafrost reposent les restes fossilisés de mammouths, de rhinocéros laineux et d'autres géants de l'ère glaciaire. Pour les Yukaghir, un peuple indigène de la taïga, la chasse à la zibeline est à la fois une nécessité économique et une expérience spirituelle, où se fier aux rêves et aux présages est aussi nécessaire que de suivre les traces des animaux. Depuis la chute du communisme, une société régionale corrompue a monopolisé le commerce de la fourrure, contraignant les chasseurs Yukaghir à une servitude appauvrie.
Rane Willerslev, une jeune anthropologue danoise, s'aventure dans ces terres gelées avec la mission idéaliste d'organiser une coopérative de fourrure équitable avec les chasseurs. Dès le début, les choses tournent très mal. L'entreprise de fourrure régionale, liée à des fonctionnaires corrompus, prouve qu'elle ne reculera devant rien pour maintenir son monopole : l'un des partenaires commerciaux de Willerslev, Yukaghir, est arrêté sous de fausses accusations de braconnage et de commerce illégal ; un autre se noie mystérieusement. Lorsque la police est envoyée pour l'arrêter, Willerslev craint pour sa vie et s'enfuit avec un chasseur local dans un pavillon de chasse isolé, encore plus loin dans la nature glacée. Leur situation devient tout de suite plus désespérée : ils parviennent à tuer un élan, mais perdent la viande à cause des prédateurs et commencent à mourir de faim, gelés et isolés dans la taïga gelée.
C'est ainsi que débute l'extraordinaire et effrayant récit de Willerslev sur une année d'exil parmi les chasseurs youkaghir dans l'austère taïga sibérienne. Tour à tour choquant et discrètement émouvant, On the Run in Siberia est un récit palpitant d'idéalisme, de corruption politique, de famine et de survie (avec l'aide opportune de Vladimir Poutine), ainsi qu'un portrait saisissant de la tradition chamanique des Yukaghirs et de leur mode de vie menacé, un drame qui se déroule quotidiennement dans l'un des paysages les plus froids et les plus captivants du monde.
© Book1 Group - tous droits réservés.
Le contenu de ce site ne peut être copié ou utilisé, en tout ou en partie, sans l'autorisation écrite du propriétaire.
Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)