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Le bienheureux Dominique Barberi (1792-1849) a reçu Saint John Henry Newman dans l'Eglise catholique, mais même les spécialistes les plus renommés de Newman s'arrêtent à peine pour considérer l'importance de l'homme aux pieds duquel Newman s'est agenouillé pour se confesser par une nuit orageuse d'octobre 1845. St John Henry connaissait le bienheureux Dominique depuis au moins quatre ans au moment de sa conversion, il l'admirait beaucoup et savait que le bienheureux Dominique avait souhaité exercer son ministère en Angleterre pendant la plus grande partie de sa vie d'adulte.
Newman savait également que le bienheureux Dominique était un théologien doué, même s'il ignorait peut-être qu'il était un auteur prodigieux, ou qu'il possédait des dons spirituels extraordinaires - ses extases et ses visions, sa perspicacité prophétique et sa capacité à lire dans les âmes - ainsi qu'une expérience presque constante de la " nuit noire " de l'âme, des agonies spirituelles constamment offertes pour la conversion de l'Angleterre. Tel était l'homme, "un petit prêtre italien à la tenue comique", que Dieu envoya au plus anglais des pasteurs, St John Henry Newman, et l'homme en qui Newman reconnut la voix du Christ l'appelant à entrer dans "le seul vrai bercail du Rédempteur". Brisé par les travaux entrepris pour la gloire de Dieu et la conversion de l'Angleterre, le bienheureux Dominique mourut à Reading en 1849 après avoir accompli huit années de ministère fructueux en Angleterre.
Pendant cette courte période, il a prêché plus d'une centaine de missions, fondé des retraites passionnistes et construit des églises. Dans cette brève biographie, le père Gerard Skinner présente l'un des apôtres les moins connus et pourtant les plus influents des Anglais.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)