Note :
Il n'y a actuellement aucun avis de lecteur. La note est basée sur 4 votes.
Despotism on Demand: How Power Operates in the Flexible Workplace
Despotism on Demand attire l'attention sur l'impact des horaires flexibles sur le pouvoir managérial et le contrôle du lieu de travail. Selon Alex J.
Wood, si l'on considère le travail rémunéré comme une relation de pouvoir, on constate que la généralisation des horaires précaires constitue un despotisme flexible, un nouveau régime de contrôle sur le lieu de travail. Wood estime que le despotisme flexible représente un nouveau domaine d'inégalité, dans lequel la classe ouvrière postindustrielle souffre de plus en plus d'un cauchemar en matière d'horaires. En enquêtant sur deux des plus grands détaillants du monde, il découvre comment le contrôle dans l'"entreprise flexible" contemporaine est obtenu par la combinaison insidieuse d'une "discipline flexible" et de "cadeaux d'horaires".
La discipline flexible fournit aux managers un moyen arbitraire de punir les travailleurs, mais les horaires flexibles exigent également des travailleurs qu'ils gagnent activement les faveurs des managers afin de recevoir des "cadeaux d'horaires", c'est-à-dire plus d'heures ou de meilleures heures. Wood conclut que la place centrale qu'occupent les horaires précaires dans le contrôle signifie que pour ceux qui se trouvent au bas de l'échelle du marché du travail postindustriel, l'avenir du travail sera de plus en plus celui d'un despotisme flexible.
© Book1 Group - tous droits réservés.
Le contenu de ce site ne peut être copié ou utilisé, en tout ou en partie, sans l'autorisation écrite du propriétaire.
Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)