Note :
Le livre « Last Stand at Le Paradis » de Richard Lane décrit les événements tragiques qui ont entouré le Royal Norfolk Regiment pendant la Seconde Guerre mondiale, en se concentrant plus particulièrement sur son dernier combat et le massacre qui s'en est suivi par les SS. L'ouvrage est bien documenté et fournit un compte rendu vivant de la bravoure et des sacrifices consentis par les soldats. Toutefois, certains lecteurs ont estimé que le livre manquait de cartes et d'informations plus approfondies sur certains événements, ce qui a nui à la compréhension globale du récit.
Avantages:Bien documenté, portrait vivant du Royal Norfolk Regiment, souvenirs captivants à la première personne, excellente description de la bravoure et du sacrifice, instructif sur un épisode moins connu de la Seconde Guerre mondiale, agréable à lire pour ceux qui s'intéressent à la chose militaire.
Inconvénients:Manque de cartes pour le contexte, contexte inadéquat sur la division SS Totenkopf, certains ont estimé qu'il ne couvrait pas le massacre en profondeur, et un commentaire a critiqué l'omission de certains détails historiques.
(basé sur 13 avis de lecteurs)
Last Stand at Le Paradis: The Events Leading to the SS Massacre of the Norfolks 1940
Début septembre 1939, le 2e bataillon du Royal Norfolk Regiment fut l'une des premières unités d'infanterie complète de la BEF à débarquer en France. Les premiers mois de la Seconde Guerre mondiale furent relativement calmes, mais après leur déploiement dans le secteur de la ligne Maginot en janvier 1940, ils entrèrent en contact avec les Allemands qui tenaient le mur ouest ou la ligne Seigfried.
Une patrouille dirigée par le capitaine Peter Barclay pénètre en territoire allemand et est attaquée. En conséquence, les premières décorations de la guerre ont été décernées. Barclay reçut la Croix militaire et le caporal-chef Davis la Médaille militaire, tandis que les autres membres de la patrouille furent mentionnés dans des dépêches.
Deux jours plus tard, le bataillon connut une première tragédie lorsque le lieutenant Patrick Everitt fut mortellement blessé alors qu'il dirigeait une patrouille de jour.
Everitt est le premier officier britannique à être tué au combat au cours de la Seconde Guerre mondiale. Lorsque les Allemands lancent leur offensive le 10 mai, le BEF avance jusqu'à la rivière Dyle en Belgique.
En l'espace de quelques jours, les armées alliées ont été contraintes de reculer face à la rapidité et à la férocité de la percée allemande. Les Norfolks se retirent vers la rivière Escaut, où le BEF doit prendre position. Le 21 mai, le sergent-major de la compagnie, George Gristock, détruisit courageusement des postes de mitrailleuses allemands et reçut la Croix de Victoria à titre posthume.
Alors que les Alliés se retirent vers la Manche, les Norfolks reçoivent l'ordre de défendre une section de la ligne du canal entre Bthune et Le Cornet Malo. Déjà réduits à la moitié de leurs effectifs, les Norfolks tinrent leur secteur du 24 au 27 mai. Lorsque l'ordre de se retirer fut donné, il était trop tard, le QG du bataillon à la ferme Duries, au Paradis, était encerclé et ils n'avaient pas d'autre choix que de se rendre, bien que la compagnie C ait tenu bon jusqu'au lendemain matin.
Après la reddition, quatre-vingt-dix-neuf hommes du bataillon ont été conduits dans un enclos où ils ont été mitraillés de sang-froid par leurs ravisseurs SS. Par miracle, deux hommes survécurent et contribuèrent à traduire en justice l'officier SS responsable, Fritz Knoechlien, après la guerre.
Lorsque les restes du bataillon se rassemblent en Angleterre, ils ne comptent plus que cinq officiers et 134 soldats. Les autres avaient été tués ou capturés comme prisonniers de guerre.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)