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Uprooted: Race, Public Housing, and the Archaeology of Four Lost New Orleans Neighborhoods
L'archéologie de quatre quartiers de la Nouvelle-Orléans qui ont été remplacés par des projets de logements sociaux.
Déraciné : Race, Public Housing, and the Archaeology of Four Lost New Orleans Neighborhoods utilise des recherches archéologiques sur quatre quartiers qui ont été rasés lors de la construction de logements sociaux dans la Nouvelle-Orléans de l'époque de la Seconde Guerre mondiale. Bien que chacun de ces quartiers ait été identifié historiquement comme un "bidonville", les archives matérielles remettent en question la simplicité de cette désignation. D. Ryan Gray apporte la preuve de l'inventivité des anciens habitants marginalisés par leur classe, leur couleur ou leur sexe et dont les stratégies quotidiennes de survie, de subsistance et de spiritualité remettaient en question les hiérarchies raciales et sociales qui se développaient dans la ville.
Ces quartiers semblent avoir été initialement très distincts, allant de la classe ouvrière d'Irish Channel au quartier relativement aisé de Lafitte, dominé par les créoles de couleur, en passant par l'ancien emplacement de Storyville, l'expérience de la ville en matière de prostitution semi-légale. Les recherches archéologiques et historiques suggèrent que la race a été le facteur crucial dans la sélection des zones à dépolluer. Chaque quartier présentait un désordre racial particulier, où la race se mêlait à l'ethnicité, à la classe ou au sexe, défiant ainsi les normes de la ségrégation Jim Crow.
Les recherches de Gray s'appuient à la fois sur des documents primaires - notamment les registres de recensement, les annuaires de la ville et même les guides publicitaires des maisons closes appelés "Blue Books" - et sur des données archéologiques pour examiner ce que cela impliquait à différentes échelles, en reconstruisant les récits des ménages et des communautés touchés par les opérations de déblaiement. Les logements sociaux, à la Nouvelle-Orléans et ailleurs, ont imposé un nouveau type de contrôle sur la vie urbaine qui a eu pour effet de rendre les villes à la fois plus ségréguées et moins égalitaires. L'histoire des quartiers détruits nous rappelle que leur effacement n'était pas une fatalité et qu'une ville plus équitable et plus juste est encore possible aujourd'hui. Un examen critique de l'essor des logements sociaux permet d'éclairer les débats en cours sur leur disparition, en particulier à la lumière du visage changeant de la Nouvelle-Orléans après l'ouragan Katrina.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)