Note :
Ce livre passe en revue l'histoire moderne d'un point de vue qui critique à la fois les récits démocratiques capitalistes et marxistes. Il cherche à donner un aperçu de l'interaction entre le capitalisme et la démocratie, en particulier dans le contexte du populisme autoritaire contemporain, en mettant l'accent sur la préservation de la démocratie.
Avantages:L'auteur fait preuve d'une profonde maîtrise de la méthode historique de Marx et propose une écriture claire et accessible. Le livre aborde des thèmes complexes et présente des critiques significatives de l'histoire moderne, notamment en ce qui concerne le capitalisme et la démocratie. Il est considéré comme une lecture essentielle pour comprendre le capitalisme post « fin de l'histoire ».
Inconvénients:Le compte rendu suggère une vérité partielle dans les affirmations initiales de l'auteur, indiquant que la portée du livre peut ne pas englober toutes les perspectives historiques.
(basé sur 1 avis de lecteurs)
Liberal Capitalist Democracy - The God that Failed
Un spectre hante l'Europe et l'Amérique : celui du nationalisme de droite antidémocratique. La croyance étonnamment répandue selon laquelle la libération du capitalisme conduira tôt ou tard les sociétés à des politiques démocratiques a finalement été démasquée comme étant mal fondée. Ce n'est rien d'autre que le grand mythe libéral.
Krishnan Nayar explore l'histoire de six grands pionniers de la modernité - la Grande-Bretagne, l'Amérique, la France, l'Allemagne, la Russie et le Japon - depuis la révolution cromwellienne du XVIIe siècle jusqu'à l'élection de Donald Trump, en passant par l'ère du capitalisme darwinien : le capitalisme d'État d'avant la Seconde Guerre mondiale, pré-consumériste et pré-providence, caractérisé par une grave instabilité économique et une classe ouvrière pénurieuse. Nayar montre qu'à cette époque, l'industrialisation capitaliste était bien plus susceptible de déboucher sur une autocratie de droite modernisée que sur la démocratie, qui a eu sa chance grâce à des circonstances heureuses dans quelques pays.
Le capitalisme n'a soutenu la démocratie dans l'après-guerre qu'en raison de facteurs transitoires : l'existence et le caractère des systèmes de protection sociale occidentaux d'après 1945 doivent, bien plus que ne l'admettent la plupart des historiens, au défi posé par les révolutions russe et chinoise. Le retour d'une politique d'extrême droite à grande échelle ne devrait donc pas être une surprise. Alors que la Chine autocratique se renforce et que la Russie renoue avec l'expansionnisme, la démocratie peut-elle être sauvée d'un capitalisme marqué par l'instabilité et l'inégalité ?
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)