Note :
L'ouvrage explore le rôle de différents groupes indigènes dans le service pendant la Seconde Guerre mondiale, en se concentrant plus particulièrement sur les Yolngu du nord de l'Australie, les peuples indigènes de Papouasie-Nouvelle-Guinée et les Navajo des États-Unis. Il met en lumière les contextes coloniaux et raciaux dans lesquels ces groupes ont opéré, en soulignant à la fois les défis auxquels ils ont été confrontés et leurs contributions à l'effort de guerre.
Avantages:Informatif et bien écrit, ce livre offre une perspective unique sur l'implication des peuples autochtones dans la « guerre de l'homme blanc ». Il propose des études de cas détaillées qui établissent des parallèles et des distinctions entre les groupes, tout en abordant les thèmes plus généraux du colonialisme, du racisme et de l'organisation militaire. Son cadre théorique solide contribue à la compréhension des relations et de l'histoire coloniales, ce qui en fait un ouvrage académique important.
Inconvénients:Certaines sections, en particulier celles qui concernent l'implication des Aborigènes, sont moins intéressantes en raison du nombre réduit d'engagés et des politiques australiennes en vigueur à l'époque. Les critiques portent notamment sur le manque d'attention accordée aux questions opérationnelles militaires et sur une perspective quelque peu biaisée en raison des opinions bien arrêtées de l'auteur sur le colonialisme. En outre, la description des événements entourant l'engagement japonais mériterait d'être plus claire.
(basé sur 3 avis de lecteurs)
Defending Whose Country?: Indigenous Soldiers in the Pacific War
Lors de la campagne contre le Japon dans le Pacifique pendant la Seconde Guerre mondiale, les forces armées des États-Unis, de l'Australie et des colonies australiennes de Papouasie et de Nouvelle-Guinée ont utilisé les peuples indigènes dans de nouvelles fonctions. Les États-Unis utilisaient depuis longtemps les Indiens d'Amérique comme soldats et éclaireurs dans les conflits frontaliers et dans les guerres avec d'autres nations.
Avec l'arrivée des parleurs de code navajos sur le théâtre du Pacifique, les militaires autochtones étaient désormais employés pour des contributions propres à leur culture. En revanche, l'Australie, la Papouasie et la Nouvelle-Guinée ont longtemps tenté de maintenir les populations autochtones à l'écart des forces armées. Cependant, face à la menace d'une invasion japonaise, elles ont commencé à intégrer les populations autochtones dans l'armée en tant que patrouilleurs de la guérilla, surveillants des côtes et soldats réguliers.
Defending Whose Country ? est une étude comparative de la participation militaire des Papous-Nouveaux-Guinéens, des Yolngus et des Navajos sur le théâtre du Pacifique. En examinant les décisions des chefs d'État et des chefs militaires d'engager les peuples indigènes dans le service militaire, ainsi que les décisions des individus indigènes de servir dans les forces armées, Noah Riseman reconsidère l'impact des contributions largement oubliées des soldats indigènes dans la Seconde Guerre mondiale.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)