Note :
Ce livre est une ressource informative et bien illustrée sur les systèmes de défense aérienne russes, ce qui le rend accessible aux lecteurs ayant différents niveaux de connaissances préalables.
Avantages:Bien illustré par des diagrammes et des photos, le texte est clair et compréhensible, convient aux lecteurs ayant des connaissances limitées, les chapitres peuvent être lus individuellement, sert de véritable référence, contient des informations précieuses provenant potentiellement de sources classifiées.
Inconvénients:Aucun inconvénient n'a été mentionné dans la revue.
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Defending Putin's Empire: Russia's Air Defence System
Pendant la guerre froide, l'Union soviétique a investi massivement dans ses systèmes de défense aérienne. En conséquence, la Russie possède aujourd'hui les systèmes de défense antiaérienne et antimissile balistique les plus avancés au monde. Les systèmes de défense aérienne russes sont également très répandus et sont actuellement utilisés par de nombreux pays.
Depuis la fin de la guerre froide et l'éclatement de l'URSS, il est de plus en plus possible d'étudier la défense aérienne russe, mais la Russie n'est en aucun cas un livre ouvert sur les sujets liés à la défense. Certaines informations circulent dans les médias, mais pour l'instant, les systèmes de défense aérienne font encore l'objet d'une certaine spéculation.
Les programmes de défense aérienne et de défense contre les missiles balistiques en Union soviétique et en Russie ont une très longue histoire. Les ingénieurs soviétiques ont commencé à travailler sur ces deux programmes dans les années 1950 et, dès 1960, ils ont construit les premiers systèmes capables d'intercepter les avions ennemis et les missiles balistiques de portée intermédiaire.
La doctrine russe actuelle en matière de défense aérienne suit une approche à plusieurs niveaux qui permet une couverture en profondeur de toute attaque aérienne ou de missiles balistiques. Ce système à plusieurs niveaux permet aux forces de défense aérienne russes de créer des zones qui peuvent être très difficiles à pénétrer. Le niveau le plus élevé de ces réseaux défensifs utilise des systèmes à longue portée fournissant des parapluies de défense aérienne pouvant aller jusqu'à plus de 500 km.
Le deuxième niveau comprend des systèmes à moyenne portée tels que les variantes S-350 et Buk (tristement célèbres pour avoir abattu le vol MH17 de la Malaysian Airline au-dessus de l'Ukraine en 2014). Ce niveau de moyenne portée est destiné à fournir des zones de défense aérienne qui sont également couvertes par les systèmes à longue portée, mais qui sont plus rentables dans cette enveloppe. Le troisième niveau présente des systèmes mobiles à courte portée destinés à fournir une protection supplémentaire aux systèmes à longue portée ainsi qu'aux objets stationnaires. Ces systèmes, ainsi que les systèmes très mobiles comme le Buk, sont souvent rattachés à des formations de forces terrestres telles que les divisions et les brigades blindées et mécanisées.
Quelles sont les capacités de ces systèmes face à l'OTAN ? Le président Poutine a souligné la nécessité de renforcer les défenses aériennes du pays dans le contexte des activités militaires de l'OTAN à proximité des frontières russes. L'un des principaux développements de ce nouveau concept est la détection et l'interception de missiles furtifs. L'autre vise à contrer les futures menaces de missiles hypersoniques. Comme le révèle l'auteur, c'est la Russie qui ouvre la voie dans ces domaines.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)