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Contraband
Les poèmes de Juan Pablo Mobili sont nés d'une vie vécue avec des yeux qui auraient voulu cesser de voir mais qui sont restés ouverts, et portent la trace d'un citoyen d'une famille et de deux pays. Vous y rencontrerez les personnes qu'il a aimées et qui ont profondément façonné ce à quoi il doit prêter attention, ainsi qu'une ville personnelle qui continue d'établir sa présence et sa marque - la cadence de Buenos Aires et le rythme de New York - pleine de souvenirs de beauté et de tragédies persistantes, d'injustices commises sur des personnes qui ne les ont pas méritées.
Dans les poèmes de Contraband, vous rencontrerez la mère du poète et son père qui lui rendent visite longtemps après leur mort, des récits sur les bénédictions et les malédictions de se souvenir de ce dont il a été témoin, d'observer le monde lutter contre lui-même et, parfois, atteindre la rédemption.
En fin de compte, ces poèmes parlent d'une certaine joie durement gagnée, ayant réussi à se réconcilier avec la tournure des événements, un être humain - « le seul animal qui rougit, ou qui a besoin de rougir », comme l'a écrit Mark Twain - toujours sceptique, mais qui espère que la bonté gagnera son combat contre l'indifférence. Un matériau en fusion à transformer en poèmes susceptibles d'intéresser le lecteur, ou au moins une façon de rendre le monde plus hospitalier.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)