Building Power to Shape Labor Policy: Unions, Employer Associations, and Reform in Neoliberal Chile
Lors du passage du Chili au néolibéralisme, la dictature d'Augusto Pinochet a fait passer une série de lois sur le travail qui ont fait l'objet de pressions. Par la suite, des réformes du travail menées par des administrations progressistes démocratiquement élues ont cherché à redonner le pouvoir aux travailleurs, mais cette tâche s'est avérée difficile.
Dans Building Power to Shape Labor Policy, Pablo Prez Ahumada explique pourquoi. En se concentrant sur les réformes du droit du travail collectif, Prez Ahumada soutient que l'analyse de la façon dont les travailleurs et les employeurs mobilisent le pouvoir pour influencer les politiques gouvernementales est cruciale pour comprendre les résultats de la réforme du travail. Il examine le caractère relationnel du pouvoir pour expliquer comment les différents types de pouvoir - structurel, institutionnel, associatif - interagissent les uns avec les autres, et propose une compréhension relationnelle du pouvoir et de la manière dont il est équilibré entre des classes sociales concurrentes.
Si les travailleurs et les employeurs ont tous deux leur mot à dire dans l'élaboration du droit du travail, leur influence n'est pas égale. L'analyse des événements récents au Chili révèle comment l'équilibre des pouvoirs et les effets persistants du néolibéralisme se manifestent dans la réforme du travail.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)