Note :
Considering Hate : Violence, Goodness, and Justice in American Culture and Politics examine la nature complexe de la haine et ses implications dans la société. L'ouvrage encourage les lecteurs à repenser leur compréhension de la haine, de la justice sociale et de la responsabilité personnelle, en donnant un aperçu des influences culturelles qui perpétuent la violence et la rétribution.
Avantages:Ce livre est salué pour sa capacité à clarifier des idées complexes sur la haine, la violence et la justice. Il est considéré comme une source d'inspiration et de réflexion et encourage l'action personnelle et collective en faveur du changement social. Il comprend des exemples précieux, des analyses culturelles et des ressources pour une étude plus approfondie.
Inconvénients:Certains critiques ont estimé que le livre était trop court et manquait de profondeur dans certains domaines, en particulier dans un chapitre consacré à la culture pop qui pourrait aliéner les lecteurs peu familiarisés avec ces références. Les critiques soutiennent qu'il contient des contradictions et aurait pu être condensé dans un format plus court, donnant l'impression d'une collection d'idées vagues plutôt que d'un argument cohérent.
(basé sur 5 avis de lecteurs)
Considering Hate: Violence, Goodness, and Justice in American Culture and Politics
Un livre provocateur pour repenser la haine et la violence en Amérique.
Au fil des siècles, la société américaine a été en proie à une brutalité alimentée par le mépris de l'humanité d'autrui : violence systémique à l'encontre des peuples autochtones, des Noirs et des immigrés. Parmi les exemples plus récents, citons l'affaire du viol de Steubenville et les meurtres de Matthew Shepard, Jennifer Daugherty, Marcelo Lucero et Trayvon Martin. La plupart des Américains considèrent que ces actes sont motivés par la haine. Mais est-ce exact ? Kay Whitlock et Michael Bronski, militants de longue date et théoriciens politiques, affirment avec audace que le fait que la société américaine s'appuie sur le cadre de la haine pour expliquer ces actes est erroné, trompeur et, en fin de compte, nuisible.
Trop souvent, les Américains choisissent de croire que la terrible cruauté est aberrante, causée principalement par des "extrémistes" et des marginaux. Le remède inévitable, à savoir l'intensification du maintien de l'ordre par le gouvernement, le renforcement de la surveillance et l'application de peines plus sévères, n'a jamais fonctionné et ne fonctionne pas aujourd'hui. Les lois "stand-your-ground", le système carcéral américain, le harcèlement policier des personnes de couleur, des femmes et des personnes LGBT, ainsi que la soi-disant guerre contre le terrorisme démontrent que les remèdes eux-mêmes sont des formes de violence institutionnalisée.
Considering Hate remet en question les hypothèses faciles et les solutions qui ont échoué, en soutenant que la "violence haineuse" reflète les normes culturelles existantes. S'appuyant sur les sciences sociales, la philosophie, la théologie, le cinéma et la littérature, les auteurs examinent comment la haine et les formes courantes, voire ordinaires, de violence individuelle et collective sont excusées et normalisées dans la culture populaire et le débat politique. Ce déni massif de la réalité brutale altère profondément les idées de la société sur la bonté et la justice.
Whitlock et Bronski invitent les lecteurs à réimaginer radicalement le sens et les structures de la justice dans un nouveau cadre d'intégrité communautaire, de responsabilité collective et de bonté civique.
Extrait de l'édition à couverture rigide.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)