Note :
Le livre d'Elizabeth Thompson, « The Great Theft of Democracy from the Arabs », jette un regard perspicace sur le Moyen-Orient de l'après-Première Guerre mondiale, en mettant l'accent sur le rôle des puissances occidentales dans la remise en cause des aspirations arabes à l'indépendance et à la démocratie. Le récit est centré sur des personnages historiques clés tels que le roi Fayçal et explore des détails historiques complexes, révélant les trahisons et les échecs de la diplomatie occidentale. Si de nombreux lecteurs apprécient la profondeur et la lisibilité du livre, certains critiquent sa structure et son style d'écriture.
Avantages:⬤ Profondément intéressant et facile à lire
⬤ contribution précieuse à la recherche sur le Moyen-Orient
⬤ offre une perspective arabe détaillée sur les événements historiques
⬤ inclut une documentation importante dans les annexes
⬤ offre un aperçu des questions contemporaines
⬤ des recherches rigoureuses soutiennent le récit.
⬤ Certains lecteurs trouvent que le format de citation est lourd
⬤ l'écriture peut être répétitive et manque de rigueur dans la rédaction
⬤ le récit penche parfois vers l'esprit partisan
⬤ les noms complexes peuvent nuire à l'engagement du lecteur
⬤ certains faits objectifs peuvent ne pas être bien intégrés dans un récit cohérent.
(basé sur 18 avis de lecteurs)
How the West Stole Democracy from the Arabs: The Syrian Congress of 1920 and the Destruction of Its Historic Liberal-Islamic Alliance
L'histoire d'un moment crucial de l'histoire du monde moderne, lorsque les Arabes ont établi une démocratie représentative, et comment l'Occident l'a écrasée.
Lorsque la Grande Guerre européenne a englouti l'Empire ottoman, les nationalistes arabes se sont révoltés contre leurs dirigeants turcs et se sont alliés aux Britanniques en leur promettant un État arabe indépendant. En octobre 1918, le chef militaire des Arabes, le prince Fayçal, entre victorieusement à Damas et proclame un gouvernement constitutionnel dans une Grande Syrie indépendante.
Fayçal obtient le soutien des États-Unis pour l'autodétermination lors de la conférence de paix de Paris, mais les autres puissances de l'Entente complotent pour protéger leurs intérêts coloniaux. Sous la menace d'une occupation européenne, le Congrès syro-arabe déclare l'indépendance le 8 mars 1920 et couronne Fayçal roi d'une "monarchie civile représentative". Le cheikh Rashid Rida, le penseur islamique le plus en vue de l'époque, devient président du congrès et supervise la rédaction d'une constitution qui établit la première démocratie arabe au monde et garantit l'égalité des droits pour tous les citoyens, y compris les non-musulmans.
Mais la France et la Grande-Bretagne refusent de reconnaître le gouvernement de Damas et imposent un système de mandats sous prétexte que les Arabes ne sont pas encore prêts à s'autogouverner. En juillet 1920, les Français envahissent et écrasent l'État syrien. La fragile coalition de modernisateurs laïques et de réformateurs islamiques qui avait instauré la démocratie a été détruite, avec des conséquences profondes qui se font encore sentir.
S'appuyant sur des sources primaires jusqu'alors inexploitées, notamment des articles de journaux contemporains, des rapports du Congrès syro-arabe, des lettres et des journaux intimes des participants, Comment l'Occident a volé la démocratie aux Arabes est un récit novateur d'un extraordinaire et bref moment d'unité et d'espoir - et de sa destruction.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)