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Command and Leadership 1721-1815: Proceedings of the 2018 Helion & Company 'From Reason to Revolution' Conference
La conférence inaugurale "De la raison à la révolution" avait pour thème "Commandement et leadership", qui a été exploré de diverses manières par huit orateurs dont les communications ont porté sur les armées de la France, de l'Autriche, du Portugal et de la Grande-Bretagne (ainsi que sur celles de la Prusse et des Pays-Bas), et dont le champ d'action géographique englobait l'Amérique du Nord, l'Europe et l'Afrique. Ce volume présente les actes de cette conférence.
Les trois premiers chapitres traitent des dirigeants de niveau inférieur, en mettant l'accent sur les notions d'expertise et de professionnalisme. Will Raffle explore les tensions entre les experts locaux en Nouvelle-France et les officiers professionnels de la mère patrie, en prenant comme étude de cas la campagne d'Oswego en 1756. Tobias Roeder se penche sur le corps des officiers habsbourgeois au XVIIIe siècle et sur les tensions entre les règles imposées par la profession des armes, d'une part, et les attentes sociales d'un gentleman, d'autre part. Enfin, Mark Thompson passe en revue un corps d'hommes peu connu de la guerre péninsulaire, à savoir le corps des ingénieurs de l'armée portugaise.
Les deux chapitres suivants traitent des commandants opposés lors de l'insurrection jacobite de 1745, en établissant des parallèles intéressants entre deux jeunes rois qui ont tous deux été obligés de compter sur leur propre charisme et leur force de caractère pour faire face à des situations militaires difficiles et complexes. Pour Charles Edward Stuart, prince jacobite de Galles, le défi consistait à créer une armée à partir de rien, à partir d'un ensemble d'individus obstinés et obstinés. Arran Johnston examine comment il y est parvenu, mais aussi les tensions inhérentes à la structure de commandement jacobite. À l'inverse, le prince William, duc de Cumberland, a hérité du commandement d'une armée de troupes régulières dont le moral était au plus bas après la défaite de Falkirk. Jonathan Oates explique comment Cumberland a réussi à rétablir l'ordre et le respect de soi au sein de son commandement et à le mener à la victoire de Culloden.
Les trois derniers chapitres font un bond d'un demi-siècle en avant et abordent les événements des guerres de la Révolution française. Carole Divall se penche sur les campagnes des Flandres de 1793-1795, examinant les problèmes rencontrés par les généraux des deux camps et concluant que tous auraient été bien mieux lotis sans l'interférence de leurs maîtres politiques respectifs. Jacqueline Reiter, en revanche, s'intéresse à John Pitt, 2e comte de Chatham, qui était à la fois général et homme politique. Son étude du rôle qu'il a joué dans la campagne du Helder de 1799 rétablit sa réputation de brigadier injustement entachée par Sir John Fortescue, mais elle examine également les tensions causées par son double rôle de général subordonné, d'une part, et de ministre de haut rang, d'autre part. Enfin, Yves Martin se penche sur les trois personnalités très différentes qui ont successivement commandé l'Armée française d'Orient en Égypte, dressant des portraits très éclairants de trois personnages plus grands que nature, chacun avec des forces et des faiblesses prononcées.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)