Note :
Chromophobia » de David Batchelor examine l'aversion culturelle occidentale pour la couleur, en discutant de sa marginalisation historique et des perceptions sociétales qui considèrent la couleur comme chaotique, superficielle et féminine. Le livre propose un mélange d'idées philosophiques et d'exemples tirés de la littérature, de l'art et de la culture populaire, dans le but de susciter la réflexion et de remettre en question les points de vue des lecteurs sur la couleur.
Avantages:L'ouvrage est salué pour son contenu stimulant, son style d'écriture attrayant et les connaissances approfondies de l'auteur sur la théorie des couleurs et ses implications dans l'art et la société. De nombreux critiques ont estimé qu'il s'agissait d'une lecture enrichissante qui encourage une réflexion approfondie sur les préjugés personnels et sociétaux à l'égard de la couleur, ce qui en fait une ressource précieuse pour les artistes, les critiques et les universitaires.
Inconvénients:Les critiques ont noté que le texte peut être sinueux et manque parfois de concentration, ce qui le rend dense et parfois difficile à suivre. Certains se plaignent également que le texte s'éloigne du sujet dans certains chapitres, quelques critiques suggérant que l'écriture ressemble à un essai non édité. Certains ont trouvé l'ouvrage trop académique et peu accessible au grand public, et quelques-uns ont noté un manque décevant d'exploration des perspectives de couleur des cultures non occidentales.
(basé sur 58 avis de lecteurs)
Chromophobia
L'argument central de Chromophobia est qu'une impulsion chromophobe - une peur de la corruption ou de la contamination par la couleur - se cache dans une grande partie de la pensée culturelle et intellectuelle occidentale. C'est ce qui ressort des tentatives nombreuses et variées de purger la couleur, soit en en faisant la propriété d'un « corps étranger » - l'oriental, le féminin, l'infantile, le vulgaire ou le pathologique - soit en la reléguant dans le domaine du superficiel, de l'accessoire, de l'inessentiel ou du cosmétique.
La chromophobie est un phénomène culturel depuis l'Antiquité grecque ; ce livre s'intéresse aux formes de résistance à ce phénomène. Les écrivains ont eu tendance à ne pas regarder plus loin que la fin du dix-neuvième siècle.
David Batchelor cherche à dépasser les limites des études précédentes, en analysant les motivations de la chromophobie et en considérant le travail des écrivains et des artistes qui ont été prêts à considérer la couleur comme une valeur positive. Explorant un large éventail d'images, dont la « grande baleine blanche » de Melville, les réflexions de Huxley sur la mescaline et le « voyage à l'Est » de Le Corbusier, Batchelor aborde également l'utilisation de la couleur dans l'art Pop, Minimal et plus récent.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)