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Victorian Dogs, Victorian Men: Affect and Animals in Nineteenth-Century Literature and Culture
Chiens victoriens, hommes victoriens : Affect and Animals in Nineteenth-Century Literature and Culture de Keridiana W. Chez est la première monographie située à l'intersection des études sur les animaux et les affects, qui examine comment le genre est produit par la régulation des relations inter-espèces.
En se penchant spécifiquement sur le développement de la relation homme-chien, Keridiana W. Chez soutient que la bourgeoisie a favorisé les liens avec ses compagnons canins afin de médiatiser et de réguler les dynamiques de genre au sein de la famille. Comme le montre Chez, l'objectif de ces nouvelles pratiques n'était pas d'utiliser les animaux comme des substituts pour combler les vides affectifs, mais plutôt de les incorporer en tant que "prothèses affectives".
Chez retrace l'évolution de la relation homme-chien qui s'est développée parallèlement à un discours national de plus en plus impérialiste. Le chien a d'abord été le médiateur affectif de la famille, puis il a répondu aux besoins émotionnels de ses membres, avant de devenir à la fois le "meilleur ami de l'homme" et son pire ennemi.
Dans les dernières décennies du XIXe siècle, la frontière poreuse entre l'homme et l'animal a servi à produire l'homme "humain" : un sujet libéral capable de s'engager dans des projets impériaux agressifs. En lisant les œuvres de Charles Dickens, George Eliot, Margaret Marshall Saunders, Bram Stoker et Jack London, Victorian Dogs, Victorian Men décrit la mobilisation de l'affect dans les récits transatlantiques, démontrant les interconnexions profondes entre les animaux, l'affect et le genre.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)