Note :
Ce livre propose un examen approfondi et factuel du scandale de WE Charity, mettant en lumière les effets néfastes de la politique partisane et du sensationnalisme des médias sur l'organisation. Il présente des témoignages personnels de diverses parties prenantes et critique les responsabilités éthiques des organisations caritatives et des médias. Les lecteurs ont trouvé le récit captivant et instructif, offrant une vue d'ensemble de la situation et de ses implications plus larges.
Avantages:Le livre est bien écrit, a fait l'objet de recherches approfondies et captive les lecteurs par sa narration convaincante. Il offre un compte rendu factuel qui révèle les contributions négligées de WE Charity et les témoignages personnels de ceux qui ont été touchés. De nombreuses critiques soulignent l'analyse perspicace des influences politiques et médiatiques, ce qui en fait une lecture importante pour comprendre le scandale.
Inconvénients:Certains lecteurs ont noté un parti pris potentiel en faveur de WE Charity, car l'ouvrage a été écrit par un ancien membre du conseil d'administration. Bien que beaucoup apprécient cette perspective, il se peut qu'elle ne donne pas une vision équilibrée de la controverse. En outre, des voix se sont élevées pour demander davantage d'informations sur les activités actuelles de l'organisation caritative à l'étranger.
(basé sur 28 avis de lecteurs)
What WE Lost Inside the Attack on Canada's largest Children's Charity
WE Charity a changé la donne. Au cours de ses 25 années d'existence, l'organisation caritative de développement international et le mouvement d'autonomisation des jeunes ont eu un impact sur des vies dans le monde entier. L'innovation était au cœur de son action : alors que la plupart des organisations caritatives s'efforcent de rendre le monde meilleur pour nos enfants, WE Charity s'attache à rendre nos enfants meilleurs pour notre monde. Fondée par les omniprésents frères Kielburger, WE Charity fonctionnait davantage comme une start-up de la Silicon Valley que comme une ONG traditionnelle. De la création d'événements qui remplissent les stades avec des ambassadeurs célèbres à la construction d'écoles, d'infrastructures, d'un hôpital et même d'une université à la vitesse de l'éclair, l'organisation a toujours été à plein régime.
Son partenaire à but lucratif, ME to WE, a rempli les rayons de produits à caractère social permettant aux consommateurs de suivre l'impact de leurs dépenses, a invité des jeunes et des familles à visiter les communautés soutenues par WE Charity et à y travailler, et a réinjecté les recettes dans l'organisation pour qu'elle devienne autosuffisante.
Unique et dérangeant, le projet WE a généré de l'énergie, de l'engagement et des accolades. Mais il a également suscité l'incompréhension et, dans certains milieux, le ressentiment. Avec une longue histoire d'incitation des jeunes à agir en faveur d'une myriade de causes - " faire le bien est faisable ", disait le slogan - WE Charity était le candidat idéal pour administrer le programme canadien de subventions pour services aux étudiants (CSSG). Ce programme, s'il avait vu le jour, aurait consisté à mettre en relation des étudiants avec des organisations à but non lucratif au cours d'un été où Covid avait fait main basse sur la plupart des opportunités d'emploi. Et puis, WE Charity in Canada a disparu. Elle ne s'est pas effondrée. Elle s'est effondrée. Pris involontairement dans le collimateur d'une lutte partisane qui reflète l'"américanisation" croissante de la politique canadienne, WE Charity a été contraint de fermer ses portes au Canada.
Autrefois chouchou des médias, où les politiciens de tous bords se bousculaient pour assister à ses événements, l'organisation caritative est soudain devenue un paria, accusée (à tort) d'une litanie de méfaits : copinage politique, manque de gouvernance, prise de décision autoritaire par les dirigeants, remplissage des poches des fondateurs, manipulation des enfants, maltraitance des donateurs, racisme et corruption internationale. Beaucoup ont été choqués. Les détracteurs se sont réjouis. Sous l'impulsion de commentateurs marginaux, les médias se sont rapidement emparés de l'affaire. Les alliés qui se sont exprimés ont été fustigés et contraints de se mettre à l'abri. Mais si la plupart des Canadiens ont entendu parler de ce que l'on appelle le "scandale des œuvres de bienfaisance du WE" - se forgeant parfois des opinions bien arrêtées - peu d'entre eux sont en mesure de relater les faits réels.
Les perceptions erronées et la confusion ont régné en maître. Et nombre des voix les plus importantes - y compris celles des éducateurs et des jeunes - n'ont pas été rapportées ni entendues. Dans ce livre, Tawfiq Rangwala, ancien membre du conseil d'administration du WE et avocat, analyse les preuves et fournit un contexte critique autour des controverses qui ont fait la une des journaux et qui ont façonné l'histoire. S'appuyant sur les faits, sur son expérience personnelle au sein de l'organisation et sur des entretiens approfondis avec des partisans et des détracteurs,.
Rangwala dissipe le brouillard et explique ce qui s'est réellement passé, pourquoi cela s'est passé, et qui doit rendre des comptes. L'auteur va encore plus loin avec des interviews perspicaces, compatissantes et déchirantes des partisans du WE, des bienfaiteurs et des politiciens qui ont utilisé l'attribution du contrat pendant la crise mondiale de la pandémie pour brosser un tableau des conflits d'intérêts et des faveurs spéciales du Premier ministre. Le monde a besoin d'une perspective équilibrée sur ce que cette organisation caritative internationale a accompli, tout en s'accommodant de la manière dont les deux fondateurs ont géré la controverse devant les caméras lors de leur témoignage. En cours de route, nous apprenons ce qui a été perdu et le coût personnel pour les Canadiens et les gens du monde entier.
© Book1 Group - tous droits réservés.
Le contenu de ce site ne peut être copié ou utilisé, en tout ou en partie, sans l'autorisation écrite du propriétaire.
Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)