Ce qu'on entend sur la montagne, CFF 126: Study score
Ce qu'on entend sur la montagne est un poème symphonique inspiré du poème éponyme de Victor Hugo. Composée en 1846, trois ans avant le poème symphonique de Liszt sur le même sujet, la partition est restée inconnue jusqu'en 1922. La partition proposée ici est une nouvelle édition gravée préparée par Richard W. Sargeant, Jr. d'après le manuscrit du compositeur conservé à la Bibliothèque nationale de France.
Bien que l'éditeur ait été fidèle au manuscrit de Franck, quelques changements ont été apportés pour des raisons pratiques d'exécution. En raison du remplacement des cors et trompettes naturels par des instruments chromatiques à pistons comme ceux utilisés aujourd'hui, les cuivres ont été réorganisés à l'époque du compositeur. Le manuscrit présente les premières et deuxièmes trompettes et cors naturels (respectivement en mi et mi bémol) alternant les notes pour obtenir des passages mélodiques. Ces sections ont donc été modifiées pour être interprétées par des trompettes ou des cors à l'unisson. A partir de la mesure 187, la flûte 1 a un solo suivi d'une note tenue extrêmement longue - impossible pour un seul instrumentiste. Cette longue note a donc été répartie entre les flûtes 1 et 2 qui se chevauchent.
Peut-être le premier poème symphonique jamais composé, Ce qu'on entend sur la montagne est une œuvre vraiment magnifique, dotée d'une orchestration brillante, qui a été indûment négligée pendant bien trop longtemps. Espérons que cette nouvelle partition, très lisible, ouvrira les portes à davantage de représentations afin que le public puisse apprécier le compositeur de la Symphonie en ré mineur, bien plus tardive, d'une manière entièrement nouvelle.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)