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This Is What a Feminist Slut Looks Like; Perspectives on the Slutwalk Movement
En avril 2011, une équipe de cinq personnes a organisé SlutWalk Toronto, une manifestation en réponse à la culture du « slut shaming » et du « victim blaming », illustrée par un événement récent à la Osgoode Hall Law School de l'Université York. Au nom de la « sécurité » du campus, Michael Sanguinetti, agent de la police de Toronto, a conseillé aux femmes d'éviter de s'habiller comme des salopes pour ne pas être victimisées.
Le sentiment des 3000 personnes présentes ce jour-là a été partagé par des gens du monde entier, ce qui a donné lieu à plus de 200 marches des salopes dans le monde et à la création de groupes d'organisation de marches des salopes. Cette collection suscite un engagement critique à l'égard du phénomène mondial qu'est le mouvement SlutWalk, en considérant à la fois ses forces et ses faiblesses.
Les chapitres abordent la marche des salopes dans une optique féministe (au sens large), considérant la marche des salopes comme un mouvement social couronné de succès, un lieu d'énormes controverses et une discussion permanente entre et parmi les vagues de féministes à travers le cycle de vie et à travers le monde. À travers la poésie, la photographie, les articles scientifiques, la non-fiction créative et les essais personnels, la collection cherche à décortiquer la performance discursive de la marche des salopes et à explorer les expériences des personnes qui ont participé à des marches/protestations diverses et variées en Amérique du Nord et en Asie.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)