Impossible Bottle
Les poèmes de Moriah Cohen dans ce recueil, Impossible Bottle, se rassemblent dans cette intersection grandiose et fraîche entre le cœur qui bat le sang et le cerveau qui fracasse les dendrites. Ils vivent dans cet espace et dans ce domaine, ils surprennent constamment.
Ces poèmes sont animés physiquement et mystiquement. Lorsqu'un état éphémère et un corps solide entrent en collision, on obtient des vers tels que "À l'extrémité d'un rêve, je coupe une partie au centre de mes cheveux, j'enfonce un guthook dans le sternum d'un agneau." Ce mot "guthook" est emblématique de toute la douce acuité de ce recueil. Ils me rappellent la musique du big band de Charles Mingus.
En particulier son morceau "Boogie Stop Shuffle".
Ses poèmes font les trois - ils boogient, ils s'arrêtent et ils traînent. Il y a une musique dans ce recueil, Impossible Bottle, qui est brute et sale, tendre et douce.
Le titre vous le dit immédiatement. Dites-le à haute voix. Chantez-le.
Impossible Bottle. Ici, rien n'est hors de portée. Tout est possible.
-Matthew Lippman
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)