Note :
Les critiques de « Black Athena » de Martin Bernal révèlent une réaction complexe, soulignant sa nature stimulante et sa rigueur intellectuelle tout en soulignant ses défauts et ses points litigieux. Le livre remet en question les récits traditionnels sur les origines de la civilisation classique et souligne l'importance des contributions africaines, mais il a été critiqué pour ses preuves et la fiabilité de ses affirmations.
Avantages:Le livre est salué pour sa perspicacité, sa qualité d'écriture et son honnêteté intellectuelle, qui encouragent les lecteurs à reconsidérer les récits historiques établis. De nombreux critiques font l'éloge de l'utilisation extensive par Bernal de sources linguistiques, historiques et anthropologiques, estimant qu'il s'agit d'une correction nécessaire aux perspectives eurocentriques. Les lecteurs apprécient également la façon dont le livre relie les civilisations anciennes, faisant allusion au brassage culturel et à la complexité des influences historiques.
Inconvénients:Les critiques affirment que le livre contient de nombreuses erreurs et manque de preuves archéologiques solides pour étayer ses affirmations. Certains critiques estiment que les interprétations de Bernal déforment la vérité et présentent une perspective biaisée. Il est également mentionné que le livre est difficile à lire pour les débutants en la matière et qu'une connaissance préalable de l'histoire ancienne est nécessaire pour s'engager pleinement dans son contenu. En outre, le fait de s'appuyer fortement sur certaines interprétations a suscité le scepticisme quant aux conclusions tirées.
(basé sur 67 avis de lecteurs)
Black Athena, 1: The Afroasiatic Roots of Classical Civilization Volume I: The Fabrication of Ancient Greece 1785-1985
Qu'y a-t-il de classique dans la civilisation classique ? Dans l'un des ouvrages les plus audacieux jamais écrits, Martin Bernal remet en question les fondements de notre réflexion sur cette question.
Selon lui, la civilisation classique a des racines profondes dans les cultures afroasiatiques. Mais ces influences afroasiatiques ont été systématiquement ignorées, niées ou supprimées depuis le XVIIIe siècle, essentiellement pour des raisons racistes.
L'opinion courante veut que la civilisation grecque soit le résultat de la conquête d'une population indigène sophistiquée mais faible par des locuteurs indo-européens vigoureux, les Aryens, venus du Nord. Mais les Grecs classiques, affirme Bernal, ne connaissaient pas ce "modèle aryen". "Ils ne considéraient pas leurs institutions comme originales, mais comme dérivées de l'Orient et de l'Égypte en particulier.
Dans un tour de force sans précédent, Bernal établit un lien entre un large éventail de domaines et de disciplines : théâtre, poésie, mythe, controverse théologique, religion ésotérique, philosophie, biographie, langue, récit historique et émergence de la "science moderne". "
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)