Note :
Les commentaires sur « La bibliothèque infernale » de Daniel Kalder font état d'un mélange d'engagement et de critique. Le livre est loué pour son contenu informatif et son humour, mais certains lecteurs le trouvent aride et trop axé sur le contexte historique plutôt que sur la littérature elle-même.
Avantages:Les lecteurs apprécient l'humour de l'auteur, son style engageant et la profondeur de ses recherches. Le livre fournit un examen approfondi des dictateurs et de leurs idéologies, ce qui le rend instructif et en fait une bonne ressource pour comprendre le contexte de leurs œuvres.
Inconvénients:Certaines critiques notent que le livre peut être trop axé sur le contexte historique tout en négligeant une analyse détaillée de la littérature des dictateurs. En outre, l'écriture est décrite comme sèche et plus adaptée à des fins académiques qu'à une lecture occasionnelle.
(basé sur 8 avis de lecteurs)
Infernal Library
Une étude fascinante des livres écrits par des despotes grands et petits, des plus connus aux plus méconnus.
-- The Washington Post
Un tour d'horizon, teinté d'humour noir, de la "littérature dictatoriale" du XXe siècle, avec la prose et la poésie tueuses d'âme d'Hitler, de Mao et de bien d'autres, qui montre comment les livres ont parfois façonné le monde pour le pire.
Depuis l'époque de l'Empire romain, les dictateurs écrivent des livres. Mais au XXe siècle, les despotes ont bénéficié de tirages sans précédent pour des publics (littéralement) captifs. Les titans du genre, dont Staline, Mussolini et Khomeini, ont produit des ouvrages théoriques, des manifestes spirituels, de la poésie, des mémoires et même, à l'occasion, des romans d'amour, établissant ainsi une tradition littéraire d'ennui sans limite qui se perpétue encore aujourd'hui.
Comment la production littéraire est-elle devenue un élément central du fonctionnement des régimes ? Que révèlent ces livres sur l'âme dictatoriale ? Et comment les livres et l'alphabétisation, le plus souvent considérés comme intrinsèquement positifs, peuvent-ils causer des dommages immenses et durables ? Mettant à profit des recherches redoutables, Daniel Kalder pose ces questions et y répond avec brio.
Sur les étagères assiégées de la Bibliothèque infernale se trouvent les livres et les ouvrages commandés par les personnages les plus notoires du siècle. Leurs paroles ont entraîné la mort de millions de personnes. Leur conviction quant à l'importance de leurs propres pensées ne souffre aucune discussion. Il n'est donc pas étonnant, comme l'affirme Kalder, que de nombreux dictateurs aient commencé leur carrière en tant qu'écrivains.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)