Note :
Le livre « Bayonne et Toulouse 1813-14 » de Nick Lipscombe propose une exploration détaillée d'une campagne moins connue de la guerre péninsulaire, en particulier les actions militaires qui ont suivi la bataille de Vitoria. Bien qu'il offre une mine d'informations, une analyse perspicace et des illustrations de grande qualité, certains lecteurs le trouvent superficiel et trop compliqué en raison de sa vaste portée, les critiques portant sur la présentation structurelle.
Avantages:L'ouvrage est unique en ce qu'il se concentre sur cette campagne spécifique, avec une prose claire, d'excellentes cartes et illustrations. Les lecteurs le considèrent comme un récit informatif et équilibré, ce qui en fait une bonne introduction pour les lecteurs généraux et les historiens amateurs. L'expertise et les méthodes de l'auteur pour disséquer des stratégies militaires complexes sont particulièrement appréciées.
Inconvénients:Les critiques portent sur l'ampleur de l'ouvrage, qui, selon certains lecteurs, le rend superficiel ou trop complexe pour des lecteurs novices. Certains se plaignent de la présentation de l'ouvrage, comme la liste ennuyeuse des dates et la difficulté à lire les cartes en 3D en raison de problèmes de reliure. Quelques lecteurs ont également noté que l'ouvrage pouvait être fastidieux pour les historiens plus avancés.
(basé sur 23 avis de lecteurs)
Bayonne and Toulouse 1813-14: Wellington Invades France
La nouvelle de la victoire capitale de Wellington à Vitoria, le 21 juin 1813, parvient à Londres au début du mois de juillet. La célébration de cette victoire fait naître l'espoir d'une conclusion rapide des événements dans la péninsule. Le gouvernement de Sa Majesté autorise Wellington à envahir la France et prévoit le redéploiement de l'armée péninsulaire pour soutenir la Russie et la Prusse. Wellington, cependant, ne voit pas les choses de la même manière. Son armée était épuisée et il restait d'importantes forces françaises en Espagne, de sorte que la suite devait être une campagne soigneusement pensée et planifiée.
L'invasion de la France est un aspect complexe du point culminant de la guerre en Ibérie : en effet, de nombreux historiens considèrent l'invasion et les opérations ultérieures dans le sud de la France comme distinctes de la guerre péninsulaire dans son ensemble. Les préliminaires comprennent la nécessité pour Wellington de capturer Pampelune et Saint-Sébastien avant l'invasion et les tentatives de Soult pour soulager les deux garnisons, ce qui a donné lieu à la bataille des Pyrénées (juillet-août) et à celle de San Marcial (fin août) respectivement.
L'invasion proprement dite a commencé par la traversée audacieuse de l'estuaire de la Bidassoa par les Alliés au début du mois d'octobre 1813 et a été suivie d'une pause opérationnelle avant la bataille de Nivelle en novembre, d'une autre pause pour se regrouper et des offensives ultérieures sur la Nive et de la bataille de Saint-Pierre. Cette phase, et ipso facto l'invasion, s'achève à la mi-décembre 1813. Enfin, les opérations ultérieures, qui ont commencé au début de l'année 1814, ont constitué la suite de l'invasion et la conclusion de la guerre péninsulaire. Ces actions se concentrent principalement sur l'investissement de Bayonne et la poursuite de l'armée de Soult vers l'est, et comprennent les batailles et les engagements à Garris, Orthez, Aire, Tarbes et l'affrontement final à Toulouse en avril 1814.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)