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Baseados: Poemas Para Acender
Dimitri Brandi est une bête de l'art alternatif pluriquotidien, inventeur du "death metal acoustique", mentor d'un des groupes les plus identitaires de la scène heavy brésilienne, romancier viscéral et poète sensible. "Baseados" commence à provoquer avec son titre provocateur et ambigu, et la couverture révèle déjà une grande partie de l'inspiration de l'œuvre, l'univers de la pop, dans le cas des poèmes qui remplissent le livre, de la musique rock et metal qui était autrefois pop, comme Dark Vador.
Mais l'ouvrage est aussi érudit, créant des tensions vives et provocantes entre Iron Maiden et Cioran, Cradle of Filth et Machado de Assis, un mélange nécessaire et savoureux. Le volume nous apporte des dizaines de poèmes, dont beaucoup sont "basés" sur des groupes et des chansons de rock et de heavy metal spécifiques, mais aussi sur d'autres inspirations telles que Freud, Derrida et Neil Gaiman. J'ai découvert que Dimitri est aussi fan que moi de Green Carnation, et j'ai été ému par l'un de ses poèmes basé sur les Smiths, un groupe que je n'aime pas, malgré mon respect pour l'attitude de Morrissey face à la vie.
Je suis retournée écouter une chanson d'Alan Parson's Project - "Psychobabble" - juste pour relire le poème poignant que l'auteur a créé en s'en inspirant, et avec la bande-son, il a pris de nouvelles couleurs. Et j'ai continué en écoutant avec enthousiasme des chansons de My Dying Bride et de Shara McCallum.
En plongeant dans les univers des auteurs, j'ai découvert beaucoup de choses sur moi-même. Merci, Dimitri Brandi de Abreu, de m'avoir ému. Le Cyberpaj recommande (Edgar Franco, Prof.
Dr. in Arts)
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)