Note :
Le livre « Bad News » de Batya Ungar-Sargon critique l'évolution du journalisme aux États-Unis, en particulier la façon dont il a été influencé par la culture « woke » et la politique identitaire. Il souligne comment cette évolution a conduit à une déconnexion de la classe ouvrière et à une focalisation sur la division des classes plutôt que sur la race. Les lecteurs apprécient le contexte historique, la narration captivante et les réflexions sur l'état actuel des médias. Toutefois, les critiques suggèrent que le livre néglige les discussions sur les fausses nouvelles et le rôle des vérificateurs de faits.
Avantages:⬤ Engageant et bien écrit ; l'auteur a une voix claire et compatissante.
⬤ Offre une perspective rafraîchissante sur la déconnexion entre les journalistes de l'élite et la classe ouvrière.
⬤ Offre un aperçu historique complet du journalisme et de son évolution.
⬤ Initie des conversations importantes sur la division des classes et la partialité des médias.
⬤ Recommandé aux lecteurs de diverses convictions politiques pour ses idées.
⬤ Certains lecteurs estiment que le livre passe à côté de discussions critiques sur les « fake news » et le rôle des vérificateurs de faits de gauche.
⬤ Quelques-uns se sentent épuisés par le sujet de la critique des médias.
⬤ Le livre aurait pu inclure plus d'exemples de cas spécifiques de partialité des médias, en particulier ceux qui touchent les conservateurs.
(basé sur 62 avis de lecteurs)
Bad News: How Woke Media Is Undermining Democracy
"... un compte rendu opportun et divertissant de la façon dont les rivalités de classe et les conflits politiques ont façonné et parfois déformé l'industrie de l'information" - Michael Lind, auteur de The New Class War : Saving Democracy from the Managerial Elite.
Quelque chose ne va pas avec le journalisme américain. Bien avant que les "fake news" ne deviennent la carte de visite de la droite, les Américains avaient perdu confiance dans leurs médias. Mais ces derniers temps, il est devenu impossible d'ignorer le sentiment que quelque chose ne tourne pas rond. En effet, la majorité de nos informations grand public n'est plus seulement libérale, elle est réveillée. Les salles de rédaction d'aujourd'hui propagent des idées radicales qui étaient encore marginales il y a dix ans, notamment l'"antiracisme", l'intersectionnalité, l'ouverture des frontières et la théorie critique de la race. Comment en est-on arrivé là ?
Il s'agit de savoir par qui et pour qui sont rédigés nos médias d'information. Dans Bad News : How Woke Media Is Undermining Democracy, Batya Ungar-Sargon révèle comment le journalisme américain a connu une révolution de statut au cours du XXe siècle, passant d'un métier de col bleu à une profession d'élite. En conséquence, les journalistes se sont détournés de la classe ouvrière pour s'intéresser aux préoccupations de leurs pairs aisés et très instruits. Avec l'essor d'Internet et l'implosion des informations locales, l'élite des médias d'information américains s'est nationalisée et ses journalistes sont devenus aisés et idéologiques. Et alors que les préoccupations commerciales constituaient autrefois une force compensatrice pour contrer les pires tendances des journalistes, les pressions exercées par le paysage médiatique numérique alignent désormais les incitations des entreprises sur les croisades des salles de rédaction.
La vérité est que la panique morale autour de la race, encouragée par les salles de rédaction d'aujourd'hui, ne fait que consolider le pouvoir des élites libérales et protéger leurs intérêts économiques. En abandonnant la classe ouvrière et en créant une guerre culturelle autour de l'identité, nos médias nationaux sapent la démocratie américaine. Bad News explique comment cela s'est produit, pourquoi cela s'est produit et les dangers que pose cette évolution si elle se poursuit sans contrôle.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)