Titre original :
Autofiction and Cultural Memory
Contenu du livre :
Autofiction and Cultural Memory innove dans la recherche sur l'autofiction en montrant comment elle permet aux écrivains postcoloniaux de témoigner des luttes culturelles ou politiques passées, et donc de contribuer à de nouvelles formes de mémoire culturelle.
La plupart des discussions sur l'autofiction l'ont traitée comme une forme individualiste, traitant de l'évolution personnelle de ses auteurs. Ce faisant, elle privilégie les récits de développement privé par rapport aux récits d'engagement social et s'accorde avec les concepts occidentaux de propriété et de paternité. En revanche, Hywel Dix montre comment divers écrivains en dehors du monde occidental ont utilisé les techniques de l'autofiction d'une manière différente, en se plaçant en marge de leurs propres histoires pour montrer leur solidarité avec les luttes contre l'impérialisme et la tyrannie.
S'appuyant sur des exemples d'Algérie, d'Éthiopie, des Caraïbes, des Amériques, de l'Inde et de la Turquie, Dix présente l'autofiction comme une forme qui associe les récits de vie des auteurs aux luttes collectives de leurs sociétés pour rétablir la visibilité d'injustices historiques qui ont été marginalisées et oubliées. En contribuant à de nouvelles formes de mémoire culturelle, l'autofiction soulève des questions importantes sur ce dont nous choisissons de nous souvenir et sur ce que nous valorisons dans le présent. Ce livre intéressera tous ceux qui travaillent sur les études postcoloniales, la littérature mondiale, les études sur les traumatismes, l'autobiographie, l'écriture de vie ou la justice sociale.
