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No Barrier Can Contain It: Cuban Antifascism and the Spanish Civil War
En présentant de manière vivante la politique cubaine des années 1930 comme transnationale, Ariel Mae Lambe a produit une réimagination sans précédent de l'activisme cubain au cours d'une période précédemment considérée comme une longue période d'accalmie. À cette époque, de nombreux militants cubains ont commencé à considérer leur lutte contre le régime des hommes forts et le contrôle néocolonial dans leur pays comme faisant partie du mouvement antifasciste international qui a explosé avec la guerre civile espagnole.
Frustrés par de multiples revers intérieurs, notamment l'écrasement violent d'une grève générale massive par le colonel Fulgencio Batista, les militants ont trouvé leur force face à la répression en refusant de considérer que leurs objectifs politiques se limitaient à l'île. Individuellement ou en groupe, des Cubains d'origines et de positions politiques diverses se sont identifiés comme antifascistes et se sont déplacés, physiquement et symboliquement, au-delà des frontières et des océans, en cultivant des réseaux et en construisant une solidarité pour une Nouvelle Espagne et une Nouvelle Cuba.
Ils pensaient que c'était grâce à ces combats ostensiblement étrangers qu'ils obtiendraient des progrès économiques et sociaux pour leur nation. En effet, l'antifascisme cubain était un mouvement si fort, selon Lambe, qu'il contribue à expliquer le virage étonnamment progressiste que Batista et le gouvernement cubain ont pris à la fin de la décennie, y compris l'établissement d'une nouvelle constitution et la tenue d'élections présidentielles.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)