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Atmospheres of Violence: Structuring Antagonism and the Trans/Queer Ungovernable
Les progrès réalisés récemment en matière de droits des LGBTQ - égalité du mariage, abrogation de la loi Don't Ask, Don't Tell et élargissement de la législation sur les crimes de haine - se sont accompagnés d'une augmentation des agressions contre les personnes trans, queer et/ou non conformes au genre et de couleur. Dans Atmospheres of Violence, le théoricien et organisateur Eric A.
Stanley montre comment cette contradiction apparente révèle le rôle central de la violence raciale et sexiste aux États-Unis. Plutôt que de suggérer que cette violence est la preuve de phobies individuelles, Stanley montre qu'il s'agit d'un antagonisme structurant de notre monde social.
S'appuyant sur des archives de notes de suicide, d'histoires d'activistes du sida, de bandes de surveillance et d'entretiens en prison, ils proposent une théorie de la violence anti-trans/queer dans laquelle l'inclusion et la reconnaissance sont des formes de préjudice plutôt que des remèdes à ce dernier. En appelant à l'organisation trans/queer et à la création d'un monde au-delà de ces formes, Stanley indique des modes de vie abolitionnistes qui pourraient offrir des avenirs vivables.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)