Note :
Ce livre propose une analyse approfondie des dialogues sur les droits de l'homme de l'après-guerre froide, en examinant les dynamiques psychosociales qui ont un impact sur la justice à la suite de transitions politiques. Il intègre efficacement la psychologie sociale dans des contextes historiques pertinents et présente une réévaluation convaincante de la Commission Vérité et Réconciliation (CVR).
Avantages:⬤ Idées brillamment développées sur la psychologie sociale
⬤ analyse magistrale des dialogues sur les droits de l'homme après la guerre froide
⬤ compréhension nuancée de la dynamique de la justice
⬤ écriture originale et engageante
⬤ approche interdisciplinaire
⬤ relecture perspicace d'événements historiques tels que la Commission Vérité et Réconciliation.
L'ouvrage est lourd et complet, ce qui peut gêner certains lecteurs.
(basé sur 2 avis de lecteurs)
After Evil: A Politics of Human Rights
La façon dont le discours dominant sur les droits de l'homme parle de maux tels que l'Holocauste, l'esclavage ou l'apartheid les place solidement dans le passé. Ses techniques élaborées de justice « transitionnelle » encouragent les générations futures à aller de l'avant en créant une fausse hypothèse de clôture, permettant aux coupables d'échapper à leurs responsabilités.
Cette approche de l'histoire, commune à l'humanitarisme de la fin du vingtième siècle, ne présuppose pas que le mal s'arrête lorsque la justice commence. Elle suppose plutôt qu'un temps avant la justice est le moment de mettre le mal dans le passé. En s'appuyant sur des exemples tirés de la littérature et de l'histoire, Robert Meister s'attaque au problème de la clôture et de la résolution de l'injustice historique.
Il conteste audacieusement la logique morale vide du « plus jamais ça » ou la réduction théorique du mal à un cycle de violence et de contre-violence, qui ne s'interrompt qu'une fois que le mal est rappelé pour ce qu'il a été. Meister critique ces méthodes pour leur report de la justice et leur susceptibilité à l'exploitation et élabore la logique morale défectueuse du « plus jamais ça » en relation avec Auschwitz et son évolution vers une doctrine du vingt-et-unième siècle de la responsabilité de protéger.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)