Ludwig Steinherr est un poète métaphysique, comme l'écrit le philosophe Vittorio Hsle. Sa poésie parle de choses et d'événements quotidiens - mais même les objets les plus ordinaires apparaissent sous une lumière transcendante.
Dans le parfum d'un savon, la ville d'Alep réapparaît dans la mémoire. Une petite fille dans un restaurant chinois offre la sagesse de Bouddha. Le strabisme d'un enfant devient une caractéristique du dieu soleil.
Un imperméable accroché à un crochet apparaît comme la peau arrachée de Michel-Ange dans la coupole du Jugement dernier. Et l'amante porte comme seul bijou autour du cou son propre désespoir.
Dans ces poèmes, un saut dans une tasse de thé nous ramène aux combats de tranchées de la Première Guerre mondiale. Et une mque que tu veux sauver d'un verre de vin te lgue tout son bien en lumire.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)