Spenserian Allegory and Elizabethan Biblical Exegesis: A Context for the Faerie Queene
Edmund Spenser a reconnu à son ami Walter Raleigh que sa méthode dans The Faerie Queene "semblera déplaire" à ceux qui "préfèrent que la bonne discipline soit délivrée clairement sous forme de préceptes, ou qu'elle fasse l'objet d'un sermon".
L'allégorie de Spenser et l'exégèse biblique élisabéthaine est le premier ouvrage à clarifier la comparaison de Spenser en présentant aux lecteurs les typologies bibliques des sermons et des liturgies contemporains. Le résultat démontre que les "préceptes...
sermonnés à grande échelle" depuis les lutrins et les chaires étaient eux-mêmes souvent "enveloppés de façon maladroite dans des dispositifs allégoriques". En effet, la fréquentation régulière de l'église préparait les premiers lecteurs de Spenser à apprécier et à interpréter The Faerie Queene. De nombreuses citations pertinentes invitent les lecteurs à adopter un état d'esprit élisabéthain et à découvrir le poème sous un jour nouveau.
Les cantos de la "chronique historique", les aventures de Florimell, l'épisode de Souldan, le jugement de Mercilla sur Duessa et même les deux strophes qui clôturent le fragment Mutabilitie, tout cela est mis en lumière. La juxtaposition avec la rhétorique religieuse contemporaine permet de mieux cerner le texte.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)