Thus Have I Seen: Visualizing Faith in Early Indian Buddhism
Bien que le bouddhisme soit souvent décrit comme une religion de méditants et de philosophes, certains des premiers écrits conservés en Inde offrent un portrait très différent du pratiquant bouddhiste.
Dans les récits bouddhistes indiens des premiers siècles de l'ère commune, la plupart des pratiques religieuses laïques ne consistent pas à lire, prier ou méditer, mais à s'intéresser visuellement à certains types d'objets. Ces pratiques visuelles sont d'ailleurs présentées comme le principal moyen de cultiver la foi, une condition préalable nécessaire pour avancer sur le chemin spirituel bouddhiste.
Dans Thus Have I Seen : Visualizing Faith in Early Indian Buddhism, Andy Rotman examine ces pratiques visuelles et la manière dont elles fonctionnent comme une sorte de clé de voûte permettant d'ouvrir les conceptualisations bouddhistes sur le monde et les manières de le parcourir. L'analyse de Rotman se fonde principalement sur des histoires tirées du Divyavadana (Histoires divines), l'un des plus importants recueils de récits bouddhistes anciens de l'Inde. Bien que les discours du Bouddha soient bien connus pour leurs premiers mots, "c'est ainsi que j'ai entendu" - car les enseignements bouddhistes ont d'abord été préservés et transmis oralement - le Divyavadana présente un modèle très différent de diffusion du dharma bouddhiste.
Les dévots sont invités à regarder, et pas seulement à entendre, et les héritages visuels et les lignées sont montrés comme l'emportant sur leurs équivalents oraux. Comme l'explique Rotman, cette configuration visuelle transforme fondamentalement le monde du pratiquant bouddhiste, en changeant ce qu'il voit, ce qu'il croit et ce qu'il fait.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)