To Abandon Wizardry
To Abandon Wizardry, le septième recueil de Matthew Caley, traverse à toute vitesse un monde où il est de plus en plus difficile de distinguer ce qui est "réel" de ce qui ne l'est pas.
Nous pourrions dire que le monde d'Harry Potter est un alibi pour le reste de la Grande-Bretagne, parce que le reste de la Grande-Bretagne est le monde d'Harry Potter. Nous pourrions hocher la tête devant Deep Fake, QAnon, les fausses nouvelles et les nouvelles officielles, toutes sortes de mythes nationaux en déclin. Ou réfléchir à l'"ailleurs" vers lequel nous pensons toujours nous échapper, et qui s'avérera sans doute tout aussi illusoire. Dans un long poème central épisodique, quelqu'un déguste un Americano en plein air à Shadwell, à Londres, en dialoguant avec un jeune arbre protégé par un grillage qui semble transmettre toutes les conversations polyglottes de la ville. De chaque côté se trouvent des revenants, des sorciers éventrés, des chevaux parlants et des maisons volantes.
To Abandon Wizardryforge son esthétique à partir de la simulation, de l'hyper-association et de la sur-stimulation de la vie au XXIe siècle. Et tout cela est vrai.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)