Note :
Le livre « Six Miles from Charleston, Five Minutes to Hell » de James A. Morgan est une exploration approfondie de la bataille de Secessionville, un affrontement important mais souvent négligé de la guerre de Sécession. Il fournit une narration et une analyse détaillées, y compris des visites du champ de bataille, des échecs militaires et des aperçus stratégiques. L'auteur met l'accent sur l'impact du terrain et présente des informations essentielles pour les visiteurs occasionnels et les passionnés.
Avantages:⬤ Bien documenté avec une analyse détaillée de la bataille
⬤ comprend des cartes, des récits de première main et une analyse approfondie du terrain
⬤ des itinéraires et des arrêts utiles pour les visiteurs
⬤ des informations de fond solides et un contexte concernant les implications de la bataille
⬤ visuellement attrayant avec beaucoup d'images.
⬤ Peut ne pas attirer les lecteurs qui ne sont pas familiers avec la guerre de Sécession
⬤ certains peuvent trouver que l'accent mis sur une bataille moins connue est moins engageant
⬤ la profondeur des détails peut être accablante pour les lecteurs occasionnels.
(basé sur 3 avis de lecteurs)
Six Miles from Charleston, Five Minutes to Hell: The Battle of Seccessionville, June 16, 1862
Le petit village curieusement nommé de Secessionville, situé juste à l'extérieur de Charleston, en Caroline du Sud, a été le théâtre d'une escarmouche au début de la guerre, dont les conséquences auraient pu être énormes si l'issue avait été différente. Cependant, elle fut rapidement oubliée, car les batailles des Sept Jours, qui se déroulèrent peu après et bien plus au nord, attirèrent l'attention des Américains des deux côtés du conflit.
La bataille de Secessionville a été aussi sanglante et acharnée que n'importe quel autre affrontement de même ampleur pendant la guerre. Mais elle fut mal planifiée et mal dirigée par les commandants de l'Union, dont le comportement ne rendait pas justice au courage de leurs hommes. Ce courage fut reconnu par le lieutenant confédéré Iredell Jones, qui écrivit : "Ne dénigrons plus jamais notre ennemi en le traitant de lâche, car rien n'a jamais été plus glorieux que ses trois charges face à un feu nourri de raisins et de canons".
Pour les Fédéraux, la campagne sur l'île James était une opération conjointe de l'armée et de la marine qui souffrait de rivalités entre les services et d'un mépris mutuel non négligeable. Le général de brigade David Hunter, commandant général de l'Union, se désintéressa de la campagne et en confia le contrôle effectif à son subordonné, le général de brigade Henry Benham, dont l'ego et la personnalité abrasive constituaient un problème majeur pour les officiers qui servaient directement sous ses ordres. Du côté confédéré, des hommes comme John C. Pemberton, un camarade de classe de Benham à West Point, ne parviennent pas non plus à gagner le respect de leurs subordonnés. Les autorités civiles s'efforcent dans son dos de le démettre de ses fonctions et de le remplacer. Il supervisa toutefois la construction d'une formidable ligne d'ouvrages défensifs qui s'avéra suffisamment solide pour sauver Charleston pendant une grande partie de la guerre.
Dans Six Miles from Charleston, Five Minutes to Hell : La bataille de Secessionville, 16 juin 1862, l'historien Jim Morgan examine la campagne de l'île James et ses conséquences. En s'appuyant sur plusieurs sources originales qui n'avaient pas été explorées auparavant, il jette un regard neuf sur cette petite bataille qui aurait pu changer la donne, et montre qu'elle présentait bien plus qu'un simple intérêt local à l'époque.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)