Note :
Le livre « Who Owns Native Culture ? » de Michael Brown offre une exploration perspicace des complexités entourant la propriété culturelle, en particulier du point de vue du droit et de l'anthropologie. L'approche de Brown combine des études de cas et une vision nuancée des négociations, plaidant pour la flexibilité plutôt que pour des cadres juridiques rigides. L'ouvrage a été salué pour sa lisibilité et sa prise en compte équilibrée des droits indigènes et des questions culturelles plus larges, bien que certains lecteurs aient trouvé qu'il manquait d'un traitement systématique.
Avantages:⬤ Combine des perspectives juridiques et sociales/anthropologiques.
⬤ Style d'écriture accessible et lisible.
⬤ Encourage les négociations nuancées plutôt que les cadres juridiques stricts.
⬤ Offre des études de cas et des exemples concrets de grande valeur.
⬤ Favorise la compréhension des perspectives indigènes sur la propriété culturelle.
⬤ Certaines sections peuvent sembler partiales ou promotionnelles, en particulier en ce qui concerne des études de cas spécifiques.
⬤ Manque de traitement systématique, ce qui peut frustrer les lecteurs à la recherche d'une analyse complète.
⬤ Position potentiellement controversée sur le patrimoine culturel qui pourrait ne pas satisfaire les partisans de la ligne dure.
⬤ Certaines informations peuvent être considérées comme dépassées.
(basé sur 6 avis de lecteurs)
Who Owns Native Culture?
Les créations pratiques et artistiques des peuples autochtones sont omniprésentes dans la vie quotidienne des nations colonisées, qu'il s'agisse des motifs de nos vêtements ou des intrigues des livres que nous lisons à nos enfants. Cependant, il est rare que les communautés autochtones bénéficient matériellement de cette utilisation de leur patrimoine, une situation qui suscite une résistance croissante à ce que certains dénoncent comme un "vol culturel".
Who Owns Native Culture ? documente les efforts des peuples indigènes pour redéfinir le patrimoine en tant que ressource propriétaire. Michael Brown emmène le lecteur dans des lieux où les peuples autochtones défendent ce qu'ils considèrent comme leur propriété culturelle : une salle d'audience à Darwin, en Australie, où un artiste aborigène et un chef de clan intentent un procès à une entreprise textile qui porte atteinte à l'art sacré.
Des archives et des musées aux États-Unis, où des tribus indiennes cherchent à contrôler les photographies anciennes et les enregistrements sonores collectés dans leurs communautés.
L'État mexicain du Chiapas, où se déroule une opération de bioprospection dont la légitimité est remise en question par les défenseurs des droits des autochtones.
En se concentrant sur la complexité des cas réels, Brown jette la lumière sur les revendications indigènes dans divers domaines : la religion, l'art, les lieux sacrés et les connaissances botaniques. Il constate à la fois une véritable injustice et, parmi les défenseurs des peuples autochtones, une tendance troublante à imiter la logique de privatisation des grandes entreprises.
L'auteur propose des stratégies alternatives pour défendre le patrimoine des communautés autochtones vulnérables sans bloquer la communication ouverte essentielle à la vie des démocraties pluralistes. Who Owns Native Culture ? est une introduction vivante et accessible aux questions de la propriété culturelle, de la vie privée des groupes, de la propriété intellectuelle et de la récupération des identités indigènes.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)