Note :
Le livre de Geoff Mann présente une analyse complexe et profonde du keynésianisme à travers une histoire intellectuelle remontant à la Révolution française et critique l'état actuel du capitalisme. Il donne un aperçu des problèmes structurels de la théorie économique et souligne le rôle de Keynes dans la formation de la pensée de gauche moderne. Bien qu'il soit loué pour sa profondeur et sa perspective critique, le livre est également reconnu pour sa nature dense et abstraite, ce qui peut poser problème aux lecteurs qui n'ont pas de connaissances en économie ou en théorie politique.
Avantages:⬤ Propose une critique approfondie et complexe du capitalisme contemporain et du keynésianisme.
⬤ Offre des perspectives précieuses à partir de figures et de liens historiques qui ne sont peut-être pas bien connus de nombreux lecteurs.
⬤ Reconnu pour sa portée ambitieuse et sa profonde analyse intellectuelle.
⬤ L'écriture est parfois poétique et peut être très gratifiante pour les lecteurs attentifs.
⬤ S'engage de manière critique dans diverses théories économiques et sociales, incitant les lecteurs à réévaluer les points de vue orthodoxes.
⬤ Très dense et abstrait, ce qui peut aliéner les lecteurs qui n'ont pas de connaissances de base en philosophie politique et en économie.
⬤ Certains personnages et concepts clés, comme le lien entre Malthus et Keynes, ne sont pas explorés en profondeur, ce qui peut frustrer certains lecteurs.
⬤ Certaines sections sont décrites comme étant arides ou difficiles à aborder.
⬤ Le livre peut parfois sembler écrasant en raison de sa portée ambitieuse et de son analyse détaillée.
(basé sur 9 avis de lecteurs)
In the Long Run We Are All Dead: Keynesianism, Political Economy, and Revolution
Un démystificateur révolutionnaire des tentatives modérées de résolution des crises financières.
Dans les ruines de la crise financière de 2007-2008, les progressistes autoproclamés du monde entier ont réclamé à cor et à cri la résurrection de la théorie économique de John Maynard Keynes. La crise semblait mettre en évidence le désastre de la libéralisation et de la déréglementation des petits États et du marché libre. L'économie politique keynésienne, en revanche, pouvait replacer l'État au cœur de l'économie et l'armer des connaissances nécessaires pour nous sauver. Mais ce dont il était censé nous sauver n'était pas très clair. S'agissait-il de la fin du capitalisme ou de la fin du monde ? Pour le keynésianisme, la réponse est les deux. Les keynésiens ne cherchent pas et n'ont jamais cherché à sauver le capitalisme, mais plutôt à sauver la civilisation d'elle-même. C'est l'économie politique, promettent-ils, pour le monde dans lequel nous vivons réellement : un monde dans lequel les prix sont « collants », l'information est « asymétrique » et l'incertitude est inéluctable. Dans ce monde, les choses ne s'arrangeront certainement pas d'elles-mêmes à long terme. La pauvreté est inéluctable, les marchés échouent et les révolutions conduisent à la tyrannie. Le keynésianisme est donc la critique interne la plus convaincante du libéralisme moderne, répondant à deux siècles de crise par une proposition de capital sans capitalisme et de révolution sans révolutionnaires.
Si nos crises actuelles ont renouvelé le keynésianisme pour tant de gens, c'est moins parce que le présent mérite d'être sauvé que parce que l'avenir semble hors de contrôle. Dans cette situation, le keynésianisme est parfaitement adapté : une foi pour ceux qui ne croient pas.
© Book1 Group - tous droits réservés.
Le contenu de ce site ne peut être copié ou utilisé, en tout ou en partie, sans l'autorisation écrite du propriétaire.
Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)