Note :
Les critiques de ce livre, consacré aux Upanishads, mettent en évidence un mélange de perspectives. De nombreux lecteurs apprécient sa clarté, son accessibilité et sa capacité à éclairer des concepts spirituels complexes, ce qui en fait une ressource précieuse pour les débutants comme pour les pratiquants expérimentés. Cependant, certains l'évaluent négativement, lui reprochant d'être plus un commentaire qu'une traduction directe et exprimant leur insatisfaction quant à son exhaustivité.
Avantages:⬤ Écriture claire et accessible
⬤ Contenu éclairant
⬤ Bon pour comprendre des concepts spirituels complexes
⬤ Bien adapté aux lecteurs occidentaux
⬤ Format Kindle pratique.
⬤ Pas une traduction complète des Upanishads
⬤ trop de commentaires confondant le texte original
⬤ certains lecteurs l'ont trouvé trompeur ou manquant de profondeur.
(basé sur 19 avis de lecteurs)
The Upanishads
Les Upanishads représentent les plus hauts sommets de la pensée et de la culture indo-aryenne. Elles constituent la partie "sagesse" ou "Gnana-Kanda" des Védas, par opposition à la partie "Karma-Kanda" ou "sacrifices". Dans chacun des quatre grands Védas - connus sous les noms de Rik, Yajur, Sama et Atharva - il y a une grande partie qui traite principalement des rituels et des cérémonies, et qui a pour but de montrer à l'homme comment, par la voie de l'action juste, il peut se préparer à atteindre un niveau plus élevé. Chaque Veda est suivi d'une autre partie appelée Upanishad, qui traite entièrement de l'essentiel de la discrimination philosophique et de la vision spirituelle ultime. C'est pourquoi les Upanishads sont connues sous le nom de Vedanta, c'est-à-dire la fin ou le but final de la sagesse (Veda, sagesse ; anta, fin).
Le nom Upanishad a été diversement interprété. Beaucoup prétendent qu'il s'agit d'un mot sanskrit composé Upa-ni-shad, signifiant "assis aux pieds ou en présence d'un maître" ; tandis que selon d'autres autorités, il signifie "briser" ou "détruire" les entraves de l'ignorance. Quelle qu'ait pu être la raison technique du choix de ce nom, il a été choisi sans aucun doute pour donner une image des aspirants chercheurs "approchant" un sage voyant dans l'isolement d'une forêt himalayenne, afin d'apprendre de lui les vérités les plus profondes concernant l'univers cosmique et Dieu. Parce que ces enseignements étaient généralement dispensés dans le calme d'une retraite lointaine, où les bruits du monde ne pouvaient troubler la tranquillité de la vie contemplative, ils sont également connus sous le nom d'Aranyakas, les livres de la forêt. Une autre raison de ce nom peut être trouvée dans le fait qu'ils étaient spécialement destinés aux Vanaprasthas (ceux qui, ayant accompli tous leurs devoirs dans le monde, s'étaient retirés dans la forêt pour se consacrer à l'étude spirituelle).
La forme que prenait naturellement l'enseignement était celle du dialogue, une forme adoptée plus tard par Platon et d'autres philosophes grecs. Comme rien n'était écrit et que tout l'enseignement était transmis oralement, les Upanishads sont appelées Srutis, "ce qui est entendu". Le terme était également utilisé dans le sens de "révélé", les Upanishads étant considérées comme des révélations directes de Dieu, tandis que les Smritis, Écritures mineures "enregistrées par la mémoire", étaient des œuvres traditionnelles d'origine purement humaine. Il est significatif que nulle part dans les Upanishads il n'est fait mention d'un auteur ou d'un enregistreur.
Aucune date ne peut être fixée pour l'origine des Upanishads, car le texte écrit ne limite pas leur ancienneté. Le mot Sruti nous l'indique clairement. L'enseignement existait probablement depuis longtemps avant d'être consigné sous une forme écrite. Le texte lui-même en témoigne, car il n'est pas rare que, dans un dialogue entre un maître et un disciple, le maître cite des passages d'Écritures antérieures qui nous sont aujourd'hui inconnues. Comme l'indique le professeur Max Mller dans ses conférences sur la philosophie Vedanta : "On a la certitude que derrière tous ces éclairs de pensée religieuse et philosophique se cache un passé lointain, un arrière-plan obscur dont nous ne connaîtrons jamais le début". Certains érudits situent la période védique à 4000 ou 5000 ans avant J.-C., d'autres entre 2000 et 1400 ans avant J.-C. Mais même les plus conservateurs admettent qu'elle précède, de plusieurs siècles au moins, la période bouddhiste qui commence au sixième siècle avant J.-C.
La valeur des Upanishads, cependant, ne repose pas sur leur ancienneté, mais sur le message vital qu'elles contiennent pour tous les temps et tous les peuples... Leurs enseignements sont résumés dans deux Maha-Vakyam ou "grandes paroles" : Tat twam asi (Tu es) et Aham Brahmasmi (Je suis Brahman). Cette unité de l'âme et de Dieu est à la racine même de toute la pensée védique, et c'est cet idéal dominant de l'unité de toute vie et de l'unité de la Vérité qui rend l'étude des Upanishads particulièrement bénéfique à l'heure actuelle.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)