Note :
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The Adulterers
De la part de l'auteur :
"Cher Larry, je viens de terminer votre livre The Adulterers. Ce que j'ai trouvé remarquable, c'est que dès les premières pages, le livre se lit comme vous, c'est-à-dire que le récit expositif s'écoule avec autant de fluidité que l'eau qui coule sur les rochers. (C'est le seul cliché que je me permets dans cette courte note). L'accrochage du lecteur à l'histoire et la création d'un sentiment de sympathie pour le mari et la femme semblaient aussi efficaces et faciles que dans vos livres ultérieurs (heureusement nombreux) et meilleurs. Étonnamment, vous étiez vous, même avant Tanner, Bernie, Matthew ou Martin. J'ai trouvé cela tout simplement stupéfiant".
C'est une note récente d'un lecteur et d'un fan de longue date. Et voici la description du livre par LB :
"Ah, oui. THE ADULTERATORS, le récit palpitant d'un couple de desperados dont la violation du Pure Food and Drug Act a mis une nation nauséeuse à genoux, et...".
"Oh, c'est THE ADULTERERS ? Oh, c'est les ADULTERERS ? Eh bien, peu importe.
"THE ADULTERERS était mon deuxième ouvrage pour Nightstand Books de Bill Hamling. Comme son prédécesseur, CAMPUS TRAMP, sa couverture était l'œuvre de Harold W. McCauley. J'ai écrit ce livre à l'automne 1959, et il n'est pas difficile d'en situer le début dans ma propre vie, un peu plus d'un an auparavant. En mai 1958, j'ai quitté Scott Meredith pour rentrer chez moi à Buffalo, où j'ai écrit mon premier roman, STRANGE ARE THE WAYS OF LOVE. Puis, avec mon ami et colocataire d'Antioch, Steve Schwerner, je me suis rendu au Mexique pour y consacrer deux mois de repos et de loisirs avant de revenir pour une nouvelle année à l'université.
"Nous avons pris l'avion jusqu'à Houston, puis nous avons fait du stop jusqu'à Laredo - et le dernier tronçon de route vide entre Freer et Laredo, où commence le livre, n'a pas disparu de notre mémoire. Nous avons attendu longtemps avant d'être pris en charge, et nous avons appris plus tard que c'était parce que personne ne voulait prendre un auto-stoppeur sur ce tronçon d'autoroute.
Si vous le faisiez et qu'il vous mettait hors de la voiture, vous mourriez sur place. Les types qui nous ont pris en stop n'étaient pas inquiets. C'étaient des gangsters tex-mex dans une Cadillac longue comme un bloc, et la climatisation de bienvenue de la voiture était cool, mais eux étaient bien plus cool.
"THE ADULTERERS met en scène George et Mona Sutton, un couple sexuellement incompatible sur le point de divorcer au Mexique. Mais ils rencontrent un guide serviable nommé Ernesto, et cela change tout. Steve et moi avions déjà rencontré un Ernesto, qui nous avait orientés vers l'herbe, mais cet Ernesto a emmené George à un spectacle sexuel en direct, ce qui l'a impressionné. Peu de temps après, Mona a bu assez de rhum et de Coca-Cola pour faire flotter un croiseur léger et s'est retrouvée esclave sexuelle d'El Tigre, qui aurait pu être un narcotrafiquant si cette catégorie de carrière avait existé à l'époque.
"C'est donc l'histoire d'une dépravation qui évolue. Et il est dédié, vous le remarquerez, à Steve et Letitia. Vous savez déjà qui est Steve. Letitia était une jeune femme qui travaillait dans l'un des établissements que nous avons visités, et il s'est pris d'affection pour elle. Mais, vous savez, les amours d'été, ça ne marche jamais...".
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)