The Call of the Wild by Jack London, Fiction, Classics, Action & Adventure
La bête primordiale dominante était forte dans Buck, et dans les conditions féroces de la vie sur le sentier, elle grandissait et grandissait. Mais c'était une croissance secrète.
Sa ruse naissante lui donnait de l'assurance et du contrôle. Il était trop occupé à s'adapter à sa nouvelle vie pour se sentir à l'aise, et non seulement il ne cherchait pas la bagarre, mais il l'évitait chaque fois que c'était possible. Son attitude est empreinte d'une certaine prudence.
Il n'était pas enclin à la témérité et à la précipitation ; et dans la haine amère qui l'opposait à Spitz, il ne trahissait aucune impatience, évitait tout acte offensif.
En revanche, peut-être parce qu'il voyait en Buck un rival dangereux, Spitz ne perdait jamais une occasion de montrer les dents. Il s'ingéniait même à malmener Buck, s'efforçant sans cesse de déclencher la bagarre qui ne pouvait aboutir qu'à la mort de l'un ou de l'autre.
Au début du voyage, cela aurait pu se produire s'il n'y avait pas eu un accident inattendu. A la fin de cette journée, ils établirent un campement morne et misérable sur la rive du lac Le Barge. La neige battante, le vent qui coupait comme un couteau chauffé à blanc et l'obscurité les avaient forcés à chercher à tâtons un endroit pour camper.
Ils auraient pu difficilement faire pire. Dans leur dos s'élevait une paroi rocheuse perpendiculaire, et Perrault et François furent obligés de faire leur feu et d'étendre leurs vêtements de nuit sur la glace du lac lui-même. La tente dont ils s'étaient débarrassés à Dyea pour voyager léger.
Quelques bâtons de bois flotté leur fournissent un feu qui dégèle à travers la glace et leur permet de dîner dans l'obscurité.
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Dernière modification: 2024.11.14 07:32 (GMT)